Halifax - Nouvelle Ecosse

 

16 mai 2017

Réveil matinal vers 6 heures, coup de fil à l'assurance de la carte bancaire. Notre interlocutrice nous annonce qu'on peut dépenser 1 300 € jusqu'à ce que les bagages nous soient ramenés. 1 300 € en produits de 1ère nécessité 

« qu'elle a dit la dame ». Si c'est 1 300 € de brosses à dent on va pouvoir se brosser jusqu'à la fin de nos jours. Si c'est pour des culottes, on va en avoir une pour chaque jour. Non, on peut également acheter des vêtements DE 1ÈRE NÉCESSITÉ. Pourvu que nos bagages ne reviennent pas trop rapidement ! Alors on prend le risque, on tente le coup, on va acheter de quoi se « vêtir » : 2 chemises, 2 pantalons, 2 vestes (il fait froid au Halifax), 2 paires de chaussures, 2 culottes, 2 paires de chaussettes et évidemment ce qu'il faut pour ne pas sentir. Total : 980 euros. Va-t-on regretter de ne pas avoir dépenser la somme qui nous est allouée ou va-t-on regretter d'avoir dépensé une telle somme pour nos achats ? « That is the question » ? La suite nous le dira. De toute façon, qui ne tente rien n'a rien !

En fin de journée, toujours pas de News des compagnies aériennes. Ce n'est qu'en rentrant au motel à 20 heures 15 qu'on retrouve nos 2 baluchons. Soulagement... On aurait préféré toutefois les retrouver un peu plus tard finalement.

Super journée de shopping et de visite d'Halifax qui est une ville très agréable. On est surpris par la conduite des canadiens qui sont hyper respectueux du code la route  Cela nous change de certains comportements en France !

De plus ce matin, un péage a été  « mis sur notre route » pour traverser un pont. On se glisse tant bien que mal dans une file et, bloqué de toutes parts, on se rend compte qu'il faut payer 1 $ can. Le seul problème est que nous n'avons pas de $ can. Va expliquer au gars à la guitoune, en anglais évidemment, que t'es français, que t'es arrivé cette nuit que t'as pas encore changé tes €, et que ... tu peux pas payer ! Quelques mots, quelques gestes et le black papy nous autorise à passer avec un grand sourire... Ouf. Dès notre retour, on tente le coup au viaduc de Millau !


 

17 mai 2017

Ce matin le Tomar, qui est le cargo qui transporte Chouchou, rentre au port d'Halifax. Ça c'est une autre bonne nouvelle. Espérons que les autorités ne nous le garderont pas trop longtemps. On va voir notre transitaire qui n'est en fait que l'intermédiaire entre nous et la compagnie maritime qui nous aide dans nos démarches. Mme Eliot « hope » (= espère) que Chouchou sera libéré le plus rapidement possible. Bon nous aussi on « l'hope » madame. Elle nous tient au jus par mail (il faut mieux parce qu'on ne comprend rien quand elle parle) dès qu'elle a Wallenius au téléphone (alors Wallenius c'est le transporteur). Ok ce n'est pas simple mais on s'y fait !

L'après-midi est consacré à la visite de la citadelle qui a été construite au XVIIIe siècle par les anglais pour se protéger des américains et des ... français. On arrive à 16h55 devant l'entrée. Le guichet vient de fermer mais la porte de la citadelle est ouverte... Un garde en tenue se tient débout regard dans le vide. Je lui pose la question à deux reprises : « on peut rentrer monsieur » ? Même pas il me calcule, me regarde, sourit, grimace. Il est stoïque, droit dans ses bottes. Éric est plié en deux. On avance à petit pas et comme notre gardien du temple ne sourcille même pas, nous rentrons gratuitement dans la citadelle. On est accueilli par un joueur de cornemuse en kilt. Mais ne sommes-nous pas en nouvelle Ecosse ? Quoi de plus normal ? Le site nous permet d'avoir une vue à 360 degrés sur la ville.