Nouvelle Ecosse et Nouveau Brunswick

 

23 mai 2017

Le ciel est gris, il fait 9 degrés mais c'est bien il pourrait pleuvoir. Direction la forteresse de Louisbourg. Il s'agit de la reconstitution d'une forteresse érigée par les français au XVIIIe siècle quand la région était colonie française. 150 km après (un peu plus car le GPS nous plantés) nous y sommes. Le guide du petit futé nous avait promis un site splendide, avec des gens en tenue d'époque ... et on s'est retrouvé deux tondus et trois pelés de touristes à errer dans les rues d'un village ... fantôme ... ah oui il y avait aussi de magnifiques moutons et quelques dindons. Il fallait y aller mais bon... nous ne sommes pas conquis !

C'est sous quelques gouttes de pluie que nous continuons notre périple.

Vers 19 heures, il pleut toujours et nous décidons de nous arrêter pour la nuit. On mange à l'abri dans Chouchou et on va passer la soirée au Mac Do devant un muffin et avec une excellente connexion internet.

 

24 mai 2017. Le Nouveau Brunswick

Excellente nuit en ville sur un parking Mac Do. Aujourd'hui on change de province : on quitte la Nouvelle Ecosse pour le Nouveau Brunswick et la célèbre baie de Fundy (pour ceux qui ne connaissent pas, soyez rassurés, on n'avait jamais entendu parler de cette baie avant d'arriver au Canada). C'est aujourd'hui qu'on va subir notre première agression de BVNI (bêtes volantes non identifiées). C'est au moment de la douche dans la verte que ces satanées bestioles se sont littéralement jetées sur nos corps de rêve. Il va falloir s'y habituer ! Nous voilà sur la route panoramique qui longe la fameuse baie. C'est ici qu'ont lieu les plus hautes marées du monde. On s'arrête à Hopewell Rocks, monolithes impressionnants appelés aussi « pots de fleurs » en référence à leur forme et à la végétation qui pousse sur le dessus. On arrive sur le site à marée basse ce qui nous permet de descendre sur le sol boueux qui dans quelques heures sera recouvert par l'eau.

C'est un joli site et il n'y a quasiment aucun touriste.

On décide de dormir sur place, à l'entrée du Parc, pas sur le sol boueux !

 

25 mai 2017

Direction le Cap des enragés et le petit village de pêcheurs d'Alma situé en bordure du parc de Fundi. La nature est généreuse, belle et surtout très paisible. C'est dans ce village qu'on déguste notre premier homard entier. Directement du « producteur au consommateur ». On le choisit et on le mange sur place : froid avec un filet de sauce (beurre et citron) chaude. Un vrai régal. Maintenant direction l'Ile du Prince Édouard.

Pour accéder à cette province qui est la plus petite du Canada, on emprunte un pont d'une douzaine de kilomètres. Il est 19 heures et la première préoccupation est de trouver un endroit pour pieuter. On s'engage dans un chemin de terre et au bout une maison inoccupée. Zut alors ! Un gars tond le gazon du jardin de la maison mitoyenne. Il parle parfaitement le français. Les personnes que l'on rencontre nous demande si on est de Québec. On leur dit qu'on est français est la réponse est invariablement : « des vrais français », alors en rigolant on leur dit « ben oui, pas des faux » ! Le gars nous dit qu'on peut coucher là car les proprios ne viennent qu'en juillet... Pas de souci ! De toute façon, il est 20 heures et demain, à la première heure on aura « quitté le camp ». Il fait 10 degrés mais il ne pleut pas. En revanche, les moustiques commencent à nous titiller la couane ! Demain, d'après la météo, on aura un temps de m...e !