La Nouvelle-Orléans (Louisiane)

 

15 et 16 novembre 2017

La ville a été créée par les français en 1718. Elle est passée aux mains des espagnols en 1762. En 1800, la ville revint sous le contrôle français, avant que Napoléon Bonaparte ne vende la Louisiane aux États-Unis en 1803 .

 

Une agréable promenade sur les rives du Mississippi nous conduit au port.

Le « steamboat Natchez » est à quai. Il est l’un des derniers descendants des bateaux à roue à aubes mus par la vapeur à voguer sur le fleuve.

Que serait la Louisiane et le fleuve Mississippi sans les bateaux à vapeur ?

Apparus en 1812, ils ont fait de la Nouvelle-Orléans le premier centre de transit pour le transport du coton. Ils étaient affrétés par les planteurs pour acheminer leur production jusqu’à la ville. C’est d’ici que partaient également les produits manufacturés dont avaient besoin ces mêmes planteurs.

Aujourd’hui, le « steamboat Natchez » transporte quotidiennement des centaines de touristes pour des balades de quelques heures.

Nous ne faisons pas la croisière car les rives du fleuve ne sont pas particulièrement bucoliques (usines, grues) et les seuls bateaux qui naviguent sont des bateaux... industriels ! Pour ce qui est de la croisière nocturne qui nous promet un dîner aux chandelles en écoutant de la musique, c’est ce que l’on vit depuis sept mois. Chandelles = frontales, musique = auto radio... Lol 😆

La Nouvelle-Orléans, c’est aussi ses balcons fleuris, ses jolies maisonnettes en briques, ses boutiques de Noël. Nous nous baladons dans le quartier français qui n’a de français que le nom puisqu’ici personne ne parle la langue de Molière. Il en est de même dans les offices de tourisme. Nous sommes un tantinet déçus ! C’est le quartier où se trouvent la majorité des animations touristiques de la ville.

On ne peut louper le Jackson Square et la très belle cathédrale Saint Louis.

Au cours de notre balade, nous croisons une patrouille de police et engageons la conversation. Nous sommes surpris par la « carrure » de leur véhicule d'intervention ! MDR !

Nous croisons également le facteur en habit local !

Nous passons devant un bâtiment un peu de guingois, le « Laffite´s Blacksmith ». Cette vieille taverne est l'un des plus vieux édifices de la ville et l'un des seuls témoignages du style colonial français qui ait été épargné par les incendies. Au début du XIXe siècle, l'endroit aurait été utilisé comme repaire par les pirates Jean Lafitte et son frère. Aujourd’hui, il est devenu un bar sombre, éclairé par des bougies. Nous n’y buvons pas un pot car il n’y a pas de musicien à l’heure où nous y passons.

Le « French Market », ses vendeurs de babioles plus ou moins authentiques destinés aux touristes et ses stands de restauration méritent un petit coup d’œil. 

Il paraît que boire un café au lait à la chicorée avec des beignets est une vieille tradition louisianaise. C’est donc au « Café du Monde », établissement ouvert depuis 1860, que nous prenons place pour déguster ces fameuses sucreries. C’est un peu l’usine, sans doute à cause de la notoriété de l’endroit. La serveuse nous amène trois magnifiques beignets saupoudrés de sucre glace. Verdict : 👍😍.

Mais la Nouvelle-Orléans, c’est surtout et avant tout la musique et le jazz. Les groupes de musique sont omniprésents et ce, quelle que soit l’heure de la journée. Nous prenons plaisir à écouter les concerts 🎷🎺🥁 qui ont lieu en pleine rue où dans les bars. Nous trouvons toutefois que la « faune » qui évolue ici est pour le moins « chelou » en comparaison avec les badauds de Nashville et de Memphis, villes où l’ambiance était plutôt bon enfant. Ici énormément de homeless (= SDF) et de comportements asociaux.

Notre interlocutrice du visitor center nous dit que l’on ne peut quitter la ville sans avoir vu l’un de ses magnifiques cimetières. Il semblerait qu’ils soient exceptionnels. Nous optons pour la « Métairie Cemetary » pour deux raisons : on peut le visiter sans avoir recours à un guide et il est gratuit (certains coûtent en effet 20 $ par personne). Quelques caveaux et mausolées sont de véritables œuvres d’art architectural de tous les styles : gothique, roman ou en forme de pyramide égyptienne. Certains célèbrent même Halloween !