Après le papillon voyageur, la coccinelle de... Taxco

 

20 mars 2018

Notre rando au cratère Nevado de Toluca terminée, nous rejoignons la ville coloniale de Taxco de Alarcon.

Routes merdiques comme d’hab, mais on commence à s’y habituer.

En arrivant, nous sommes désagréablement surpris par le flot ininterrompu de voitures et de minibus. La ville de 53 000 habitants est composée de maisons blanches. Elle est construite à flanc de montagne, à une altitude de 1 600 mètres.

Après avoir fait le plein d’eau potable (40 litres = 0,80 €) et donner notre linge à la laundry (6 kg de linge = 5 €), on se met en quête d’un endroit pour passer la nuit. On sent qu’on va galérer 😨.

Cette fois-ci, iOverlander ne nous est d’aucun secours.

On demande au gardien d’un hôtel pour savoir si on ne peut pas coucher sur le parking mais... dans notre Chouchou. Le gardien nous dit Ok pour 150 pesos (6 €). Il nous emmène sur place : une poubelle à ciel ouvert, une déchèterie, des « merdes » oups 😬 de partout ! Le gars, pas gêné pour deux sous ! Même pas en rêve !

On quitte les lieux illico presto.

Finalement on trouve la solution : on fait laver Chouchou extérieur et intérieur pour 5 € et on demande si on peut dormir sur place. La réponse est positive ! Yesssss.

Il est 19 heures et on va pouvoir enfin partir à la découverte de Taxco, petite ville coloniale aux ruelles étroites, perchée au milieu des montagnes.

Le Zocalo (plaza central) bien que moins animé que les autres villes coloniales que nous avons eu la chance de visiter n’en demeure pas moins agréable.

On ne traîne pas car la fatigue de la journée se fait sentir.

 

21 mars 2018

Dès le réveil, on retourne dans cette ville classée monument historique. Trouver son chemin n’est pas chose aisée dans ce labyrinthe d’escaliers et de ruelles.

Dur, dur pour les mollets ! Les plats et lignes droites n’existent pas mais on est récompensé par les superbes points de vue.

La ville est joyeusement animée. Nous sommes le 21 mars, 1er jour du printemps. Des centaines d’enfants déguisés défilent dans les rues sous le regard bienveillant de leur parent ou enseignant.

Taxco est le paradis des coccinelles. De l’aube au crépuscule des nuées de 🐞-taxi vibrionnent dans les ruelles. Elles semblent avoir réussi à se rendre indispensables, malgré leur âge. Le moteur arrière les propulse sans difficulté à l’assaut des pentes et leur petite taille les aides à se faufiler entre les obstacles. On ne se lasse pas d’admirer la dextérité de leurs conducteurs. Ce n’est décidément pas une ville pour notre Chouchou !

Il n'y a pas que des coccinelles...

On quitte Taxco en début d’après-midi pour rejoindre Atlixco située à 1 heure 30 d’après le GPS.

C’est sans compter sur l’état des routes mexicaines, sur les traversées de villages et sur les topes (prononcé topé).

Le tope mexicain est un ralentisseur type dos d’âne. Il en existe des haut, des bas, des gros, des petits. Mais ils ont tous un point commun : ils sont de partout et surtout là où on s’y attend le moins : à l’entrée et à la sortie des villages, à chaque intersection de routes, parfois au beau milieu d’une longue ligne droite. Il arrive même qu’il y en ait plusieurs sur quelques mètres ! En plus d’être beaucoup plus nombreux que les dos d’ânes traditionnels,  ils sont beaucoup plus redoutables.

Il faut les passer à 10 km/h pour ne pas abîmer le véhicule et sur des centaines de kilomètres, ça devient très lourd.

Cet après-midi, on a la fâcheuse impression que tous les topes du Mexique se sont donnés rendez-vous sur notre route. Impossible de rouler, ça en devient dangereux ! La concentration est extrême pour le pilote et le copilote !

On arrive exténués à destination après quatre heures de route !

Pour couronner le tout, il pleut.

On trouve refuge dans un camping. Nous sommes les seuls clients. C’est propre, c’est sécurisé avec un gardien de nuit, il y a un emplacement pour manger et il y a des douches... froides ! Ce soir, on reste tranquille.

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