Snorkelling, caïmans et flamands roses

 

6 avril 2018

Nous louons un véhicule par l’intermédiaire de Touracancun qui semble bénéficier d’avis fort positifs. Nous sommes toujours frileux pour les locations de véhicules, et notamment au Mexique où les arnaques à la vente forcée d’assurance sont légion. Nous sommes en contact, depuis plusieurs mois, avec Éric Thomas, un français qui travaille dans l’agence. Il semble parfaitement à même de nous trouver un véhicule qui correspond à nos attentes : une berline pour accueillir cinq personnes mais surtout ayant un coffre suffisamment grand pour contenir... cinq bagages ! Le prix est plus élevé que chez ses confrères mais la confiance et la réactivité valent bien quelques centaines d’euros 💰 supplémentaires (870 euros pour 17 jours).

C’est donc à bord de notre berline, une Volkswagen Vento que nous nous présentons, munis de notre panneau de bienvenue à l’aéroport. L'avion a trois heures de retard ! 

20 heures, des bras s’agitent de l’autre côté de la porte. Ça y est, ils arrivent... un peu fatigués par le voyage « interminable ».

Les bagages prennent place. Nous sommes soulagés, il y a suffisamment d’espace dans le coffre.

Direction Puerto Morelos à quelques 20 kilomètres de l’aéroport.

Malgré les recommandations, nous arrivons une fois de plus de nuit à l’hôtel. Welcome au Amar Inn : petit hôtel sympa avec son patio illuminé, ses chambres propres et spacieuses, situé un peu à l’écart du village que l’on peut toutefois rejoindre à pied.

Il est déjà tard. Une  🍕 plus tard, on est tous dans les bras de Morphée.

 

7 avril 2018. Puerto Morelos

Puerto Morelos est un petit port bordé d’une plage de sable blanc et fin en bordure de la mer des Caraïbes.

Nous sommes un peu déçus par la présence d’un cordon d’algues qui dénature la beauté du site. Le centre du village est en chantier, mais l’endroit est paisible et mérite qu’on y fasse une petite halte. Ce petit port est resté a l’écart des grands projets de développement touristique et c’est pour cela que nous l’avons choisi pour notre première halte.

On passe notre journée à « buller ». Il fait très chaud, le ciel est bleu, les mojitos 🍸 sont frais. Que demander de plus !

Le snorkelling nous tente... On cherche une lancha qui pourra nous emmener jusqu’à la barrière de corail.

Armés de nos masques, tubas et palmes, Allan, Éric et moi prenons place avec quatre mexicaines dans notre 🚤. Arrivés à quelques dizaines de mètres de la barrière de corail (la plus grande au monde après celle d’Australie), nous nous équipons. Véritable aquarium à ciel ouvert, le parc naturel marin de Puerto Morelos nous permet de découvrir la beauté et la variété du monde sous-marin en toute sécurité. De magnifiques coraux affleurent la surface de l’eau. Des poissons 🐠 multicolores tournoient autour de nous. Deux barracudas viennent nous saluer ! On passe une bonne heure dans l’eau à profiter du spectacle.

La journée s’écoule paisiblement entre balades sur la 🏝 et rafraîchissements dans des gargotes fort sympas.

 

8 avril 2018. Rio Lagartos

Aujourd’hui nous rejoignons Rio Lagartos (3 500 habitants) situé sur les rives d’une immense lagune.

Ce petit village de pêcheurs de la côte nord de la péninsule du Yucatan, dans l’état du même nom, est la porte d’entrée du Parc national de Rio Lagartos. Nous y arrivons en milieu d’après-midi.

Nous nous dirigeons vers la Posada Las Glorias que nous avions réservée sur booking.com. Il s’agit d’un hébergement familial. Mario, le propriétaire des lieux, nous accueille. Il nous explique en détail les différentes possibilités d’excursions proposées dans le coin.

Nous prenons possession de deux chambres. La troisième n’est pas encore nettoyée et la clé nous sera donnée en fin d’après-midi. Elles sont très basiques mais propres.

Nos maillots enfilés, nous rejoignons les fils de Mario qui, à bord d’une lancha, nous conduisent sur une petite plage de sable blanc accessible seulement depuis la lagune. L’eau verte, très propre et à « bonne température » nous invite à la baignade.

Nous assistons à un très beau coucher de soleil.

Il est temps de rejoindre notre Posada.

Nos bateliers ne sont plus sur la plage. Zut !

La nuit tombe, les lanchas et leurs occupants désertent les lieux petit à petit...

Le dilemme : on attend ou on essaie d’en prendre une autre ?

Nous optons pour la deuxième solution.

De retour à la posada, Uriel, l’un des deux fils de Mario, s’excuse à maintes reprises pour nous avoir « abandonnés » sur la plage. Une urgence les a obligés à ramenés un autre bateau au port. Il est revenu nous chercher mais nous étions déjà partis !

Une bonne 🚿 est la bienvenue. Enfin pas pour tout le monde. LOL.

En effet, la plomberie est pour le moins défectueuse dans l’une des chambres : un filet d’eau coule au robinet, les toilettes sont bouchées et pour couronner le tout, la douche ne « diffuse » que de l’eau bouillante !

On se débrouille avec les moyens de bord.

Les proprios font tout leur possible pour gérer la situation. À notre retour du restau, tout semble être rentré dans l’ordre. Malgré ce petit contre temps, Mario et sa famille sont tellement gentils que nous ne pouvons leur en vouloir.

 

9 avril 2018

À 9 heures, nous sommes prêts pour une balade en lancha.

Après avoir quitté le port, nous nous enfonçons dans la lagune.

Mario nous fait découvrir « son Parc national ». Passionné, il n’hésite pas à stopper le bateau pour nous faire admirer la végétation et les innombrables oiseaux 🦅 (pélicans, cormorans, canards, mouettes, hérons, 🦆) qui peuplent les mangroves.

Soudain, nous nous approchons à vitesse très réduite de la berge et... en scrutant la surface de l’eau nous l’apercevons ! Un petit caïman de 1,5 mètre nage vers nous. Mario lui donne un  🐟  ce qui nous permet de l’observer pendant de longues minutes.

Nous continuons notre « route » jusqu’à la lagune où a élu domicile une trentaine de flamants roses. Pendant la saison, ils sont des centaines à venir se reproduire dans le parc.

Pour pouvoir les observer d’un peu plus près, on quitte la lancha les uns après les autres pour rejoindre la plage de sable blanc. En mettant les pieds au sol, on se rend très rapidement compte qu’il s’agit de « sable mouvant ». Mamie en fait les frais. Elle s’enfonce jusqu’aux genoux et sa 👟 se retrouve bloquée au fond de l’eau. Elle n’a d’autre choix que de retirer son pied de sa chaussure. Elle se retrouve assise dans l’eau toute habillée. Impossible pour elle de se remettre sur ses canes. On s’amuse tous de la situation 🤣😂🤣. On pouusssssssse, on tiiiiiiire ! On arrive enfin à « l’extirper » ! Malgré nos recherches, la chaussure reste introuvable.

Nous observons les flamants roses en nombre limité. Ils sont d’un rose intense quasi orange qui nous semble plus prononcé que leurs cousins de Camargue. 

Une digue longe la lagune sur laquelle nous naviguons. Mario nous dépose. On « grimpe » sur la butte et... Waouh 😱 ! Exceptionnel, sublime, irréel ! Les couleurs des « Lagunas Coloradas » sont saisissantes de beauté. Orange, rouge, vert des lagunes, blanc du sel et bleu du ciel dans un site hyper préservé. Comment peut-on rêver d’une plus belle palette de peintre ? La couleur provient de la salinité et des micros organismes qui donnent à Las Coloradas cette teinte si particulière.

Mario nous propose alors de nous enduire le corps avec de l’argile de couleur blanche qu’il vient de prélever dans le sol. C’est l’heure du bain maya ou « bano maya » ! Technique de gommage naturelle très utilisée par cette civilisation. Elle consiste à s’enduire tout le corps de cette sorte de boue blanche, mélange d’algues et de minéraux, puis d’utiliser le sable afin de réaliser un gommage de peau.

Allan, Éric et moi nous prêtons volontiers au jeu. Brrrrrrr, on dirait des morts vivants ! On se « fout les j’tons » mutuellement. 

Nous embarquons et quittons ce merveilleux site.

Un magnifique caïman fait un brin de bronzette sur une grosse branche qui affleure l’eau. Il a la gueule grande ouverte et notre présence n’a pas l’air de le perturber. On s’approche très lentement. Bob parvient même à « caresser » ses écailles. Le reptile quitte son « hamac » et plonge délicatement. Il tourne autour de notre frêle embarcation pendant quelques minutes puis rejoint les profondeurs de la lagune.

Notre balade se termine par la fin du bain maya dans les eaux vertes de la lagune. L’argile blanche et maintenant sèche. On se rince. On a la peau toute douce... LOL.

Nous rejoignons la « terre ferme » à 13 heures 30, très satisfaits de notre « expédition » dans le parc de Rio Lagartos.

La douche et le repas sont les bienvenus !

Nous continuons notre périple vers Valladolid située à une centaine de km et à une heure et demie de route !

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Commentaires: 6
  • #1

    Marie-Jo Latapie (lundi, 16 avril 2018 17:41)

    Que du bonheur de voir ces belles photos, profitez un max. Pour ma part je me délecte des plaisirs du lagon de Pezenas que Eric connaît bien. Dans un moment, éternelle réunion pédagogique, bises

  • #2

    Mathilde Roxane et Philippe (lundi, 16 avril 2018 20:38)

    Ces photos sont tout simplement magnifiques !!! C’est vraiment bien que vous puissiez en profiter en famille !!! Bonne continuation dans votre aventure on vous embrasse nous 3

  • #3

    Nous deux (mardi, 17 avril 2018 05:50)

    Merci Marie Jo et bon stage...

  • #4

    Nous deux (mardi, 17 avril 2018 05:53)

    La péninsule du Yucatan nous réconcilie avec le Mexique! Gros bisous à tous les trois

  • #5

    jeannine j fi (mercredi, 18 avril 2018 18:10)

    Encore des photos magnifiques !! Nous connaissons Palenque et les cascades (plus claires !!) mais avec aussi beaucoup de monde. Eric débarbé est tout beau ! Quant à ma cousinette le gag restera dans les bons souvenirs !..... Que l'aventure continue... on vous embrasse tous très fort.

  • #6

    Nous deux (vendredi, 20 avril 2018 14:02)

    Jeanine et J Fi: Énormes gros bisous à tous les deux