Frontière Guatemala - El Salvador

 

24 et 25 mai 2018. « Adios Guatemala » - « Bienvenido en El Salvador »

Le mauvais temps a sévi toute la nuit. Il pleut encore au réveil. La vigilance s’impose ! En effet, nous sommes en montagne et les glissements de terrain sont fréquents dans le pays. Consultation de la météo pour les jours à venir : ce n’est pas « brillant ». Une légère accalmie nous incite, malgré tout, à nous rapprocher de la frontière Salvadorienne.

Nous contournons le lac Atlitan. La route est, une nouvelle fois, défoncée et franchement degueu... 🤮

Lors de la traversée des villages, nous assistons à des scènes de la vie quotidienne surprenantes. Les maisons étant dépourvues d’eau courante, les femmes lavent leur linge aux lavoirs.

Notre dernière nuit au Guate se fait à une petite heure de la frontière sur un terrain pas très « clean » (c’est peut-être dû à l’humidité qui transforme la terre en boue) mais bon, au moins les proprios sont sympas.

Petit moment de fatigue et de lassitude 😢. Éric me remonte le moral.

Le lendemain, la « pêche » est de retour. Il fait très chaud. La douche, pour le moins rudimentaire, nous fait le plus grand bien. En route pour le passage de frontière !

On a retenu le conseil de Pierre : « Quand vous voyez les camions, vous doublez ». Eh bien nous y sommes ! Ce sont des km de trucks qui attendent patiemment. Chouchou se déporte sur la gauche et c’est parti, le voilà qui remonte la file en plein milieu de la route. Ceux qui arrivent en face, quant à eux sont obligés de se déporter sur le bas-côté herbeux !

Sacré chouchou, tantôt il double par la gauche, tantôt par la droite ! Le voilà qui se prend maintenant pour la super voiture de Mario ! Et ce n’est pas moi qui suis au volant, je n’ai pas de moustache ! 🤣

On arrive à la douane guatémaltèque. Un gars à moto 🏍 s’impose à nous pour nous aider dans les démarches. On est toujours très sceptique mais vu le bazar, tant pis, on se laisse conduire.

Formalités douanières : vérification que Chouchou sort bien du territoire, « stampel » sur les passeports… La routine.

Un no man’s Land relie les deux postes frontières.

On n’a jamais vu un tel bordel. Notre « ange gardien » nous trace le passage entre les camions, les bus, les tuk-tuk. C’est juste impossible. C’est l’anarchie complète ! C’est du grand n’importe quoi !

On est coincé entre les « gros culs ». 🤭

Deux heures après, on arrive au poste : « Bienvenido en El Salvador ».

On donne 15 $ au gars à moto car sans lui, on y serait encore !

Des centaines de camions de part et d’autre de la frontière attendent leur tour...

Bon courage amigos !

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