Le Parc national Manuel-Antonio, un incontournable du Costa Rica

 

3 juillet 2018

 

 

 

 

La petite ville de Quepos nous accueille pour la nuit. Ce n’est pas glam du tout mais nous avons la bénédiction du gardien municipal ! Situé à quelques 7 km du parc, ce bivouac va nous permettre d’être à pied d’œuvre dès le lendemain 7 heures.

Le Parc national Manuel Antonio est non seulement l’un des parcs les plus fréquentés du pays mais également l’un des sites les plus visités d’Amérique centrale. En 2011, il a été élu l’un des douze parcs les plus beaux au monde par la revue Forbes, magazine économique américain...

Voyons si le classement se justifie !

 

 

 

 

 

L’accès est limité à 600 visiteurs par jour… Vu le nombre de touristes du moment, ça devrait le faire !

Après nous être acquittés du parking (5 €) et du droit d’entrée de 14 € (2,40 € pour les ticos !), nous franchissons l’entrée.

 

 

 

 

 

Nous empruntons plusieurs sentiers parfaitement balisés qui cheminent à travers un enchevêtrement végétal.

 

 

Nous sommes accueillis par des singes capucins...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'un des sentiers nous mène jusqu’à un superbe point de vue. C’est juste splendide 😲 !

 

 

Parfois, des percées sont aménagées pour accéder aux superbes plages de sable blanc bordées de cocotiers et de jungle tropicale. C’est sur la Playa Manuel Antonio que nous apprécions les eaux limpides du Pacifique. Sublime, elle s’étale sur près de 400 mètres. Elle est considérée comme la plus belle plage du Costa Rica. Abritée par une baie, ses eaux y sont chaudes et calmes.

Le parc abrite une faune riche de plusieurs dizaines de mammifères, d’oiseaux, de reptiles...

Nous arpentons tous les sentiers du parc pour optimiser les chances de croiser les animaux. Le plus souvent, notre œil est attiré par un mouvement de branches, une couleur insolite... ou notre 👂 par un bruissement de feuillage.

Pour ce qui est du paresseux, l’animal emblématique du Costa Rica, c’est mission quasi impossible. Il roupille entre 9 et... 18 heures par jour et le reste du temps... il reste immobile, sagement installé sur son arbre ! Son incroyable lenteur et son pelage sombre le rendent difficilement repérable. Il faut ouvrir grand les yeux pour espérer voir la grosse boule de poils. Mais quand on a la chance de l’apercevoir dans son habitat naturel c’est un véritable bonheur.

On a eu cette 🍀 à trois reprises !

On a pu voir sa petite tête, ses larges yeux larmoyants et son petit nez qui le rendent si sympathique.

En revanche, les singes capucin à tête blanche se montrent beaucoup plus facilement ! Ils sont si mignons avec leurs mimiques, leurs acrobaties... de vrais petits bonshommes. C’est un vrai plaisir de les voir jouer, virevolter dans tous les sens et sauter de branches en branches. Puis c’est le repos du guerrier. Ils s’avachissent sur les branches. Mais cuidado ! Une vigilance constante s’impose. Il faut toujours avoir un œil sur ces petits singes espiègles, toujours très prompts à venir se servir dans les sacs à dos des touristes !

 

 

 

 

 

 

Beaucoup moins glamour, un bébé crocodile est en train de se dorer au soleil nullement perturbé par le crépitement de notre Polaroïd !

Une multitude de petits animaux se sauvent à notre passage.

L’agouti, petit rongeur d’Amérique Centrale, l'écureuil...

 

 

 

 

 

 

Le raton laveur, avec son masque bicolore, sa queue rayée et son allure innocente.

 

 

On remarque des milliers de fourmis qui, à la queue leu leu, tracent une micro piste dans la jungle. On dirait une autoroute !

Ce sont des fourmis coupe-feuilles qui, imperturbables, tracent leur chemin entre leur nid et leur source de nourriture. Dans un sens, celles qui transportent un morceau de feuilles sur leur tête et, dans l’autre sens, celles qui reviennent « à vide ».

 

Ces fourmis sont parmi les animaux les plus forts du monde. Elles possèdent des mandibules qui peuvent transpercer la peau humaine (Éric en fait les frais : il est sauvagement attaqué par un escadron en prenant des photos des bestioles). Ce sont les seules 🐜 qui pratiquent l’agriculture.

Elles se servent de leurs mandibules comme d’un ciseau pour découper les feuilles en minuscules fragments. Elles les transportent, les lèchent et les malaxent. Ces fragments vont devenir un substrat pour le développement du champignon dont elles se nourrissent.

L’araignée🕷tisse sa toile 🕸au beau milieu de notre sentier. C’est la première fois que l’on prend le temps d’observer son travail minutieux. Elle fabrique un fil de soie, souple, léger et soit-disant d’une résistance supérieure à celle de l’acier. Quelle précision, quelle finesse ! Ce piège de soie devrait lui permettre de capturer ses futures proies !

L’iguane 🦎 qui est toujours là où on l’attend le moins !

Puis il y a le superbe toucan, avec son bec coloré, son plumage et sa taille non négligeable !

Nous avons mis dix heures pour « avaler » les quelques 15 km de sentiers du parc... On a adopté le rythme des paresseux 😜 C’est à 17 heures, à la fermeture du portail, que nous rejoignons Chouchou.

Le Parc National Manuel Antonio est réellement magnifique : faune omniprésente, végétation tropicale luxuriante, propreté, plages de sable blanc bordées de 🌴, eaux limpides et chaudes.

Maintenant, fait-il partie des douze plus beaux parcs du monde ?

Il faudrait tout d’abord savoir avec quels autres parcs le Manuel Antonio est en compétition.

Peut-on comparer les formations géologiques extraordinaires que l’on trouve dans les grands parcs américains avec la faune et la flore des forêts tropicales 🤔 !

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