En route vers le paradis. Les Îles San Blas

Une fois Chouchou bien confortablement installé dans son conteneur avec son compagnon de navigation, nous préparons notre paquetage pour le départ en mer. Nous troquons notre costume de routard pour celui de marin.

 

9 - 14 aout 2018

Nous avons rendez-vous à 17 heures au bar flottant de Linton Bay Marina avec Umberto, notre capitaine colombien (et son chien Nino), Nico son matelot, Maria la cuisinière et dix autres passagers de nationalités porto-ricaine, suisse, hollandaise, allemande et française.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Peu après, nous nous installons dans un confortable bateau Dufour de 15 m : l’Amande II.

 

 

Le coin détente et repas est spacieux et fort agréable !

Certains pourraient trouver les cabines exiguës mais pour nous qui vivons dans Chouchou depuis plus d’un an, c’est le super luxe !

A 22 heures, on quitte la marina. Le capitaine nous avise que la nuit risque d’être un peu difficile en raison de la houle !

Et c’est parti pour une croisière de cinq jours dans la mer des Caraïbes ! 😁

Trois jours de découverte des îles San Blas puis une quarantaine d’heures de navigation non stop pour rejoindre notre destination finale : Cartagena en Colombie.

L’archipel des San Blas, patrie des indiens Kunas ou Gunas, est un archipel d’environ 365 îles, une soixantaine seulement étant habitées.

Nous naviguons ou plutôt nous flottons entre le ciel et l’eau.

Si le paradis existe, il est bel et bien ici. Les îlots 🏝 sont ourlés de sable si blanc qu’il semble irréel.

Les 🌴 chargés de 🥥 rompent l’horizontalité qui se déroule à perte de vue.

Et que dire de l’eau turquoise d’une transparence telle que l’on peut voir les étoiles de mer depuis le pont du voilier.

Un peu de snorkelling dans une eau à 30° ne fait jamais de mal !

Le paysage est idyllique ! 😱 

Les rares habitants de cet archipel sont les Gunas. Ces indiens ont peu à peu quitté la terre ferme du Panama et de la Colombie durant l'invasion espagnole pour venir s’installer dans ces îlots. La fièvre jaune qui sévissait dans la selva a également décimé ces populations et les a poussés sur ces « tas de sable » qui n’ « hébergent » aucun moustique !

Des cabanes faites de bois et de palmes constituent leur seul habitat.

Ces communautés vivent essentiellement de la pêche et de la noix de cocos dont ils font le commerce. L’ancre n’est pas encore jetée que nous voyons de frêles embarcations se rapprocher. A leur bord, des femmes proposent leur artisanat. Vêtues de leurs habits traditionnels, elles ont les cheveux coupés courts, couverts par un foulard de couleur vive. Leurs avant-bras et leurs mollets sont ornés de bracelets de perles.

Les hommes de petite taille et de corpulence menue vendent quant à eux le produit de leur pêche : mérous, 🦀, langoustes...

De la pirogue à l'assiette...

Les mouillages se font à proximité d’îlots dignes de Robinson Crusoé que nous pouvons rejoindre à la nage.

Il y a toujours une noix de coco qui traine... Alors, on en profite !

A part la vaisselle...

rien d’autre à faire que de profiter de ces instants magiques que nous offre ce cabotage entre les îles San Blas.

Et toutes les occasions sont bonnes pour apprendre les rudiments de la navigation. Sait-on jamais !

 

 

 

 

 

 

Mais le capitaine et Nino ne sont jamais loin !

Les nuits sont calmes. On s’endort dans notre mini cabine, bercés par le clapotis des vagues sur la coque.

Mais le moment arrive où nous devons quitter le paradis !

 

12 août 2018. 18 heures passées...

Nous devons lever l'encre.

Les voiles sont hissées. Nous profitons des dernières heures sur le pont.

Dès la nuit tombée, nous nous réfugions dans le cockpit par mesure de sécurité.

Le bateau glisse lentement sur les eaux noires de la mer des Caraïbes.

La houle commence à se former. Pour un navigateur averti, ce ne sont que de « vulgaires vaguelettes », mais pour les « bleus » que nous sommes, waouh ! Et dire que ça va durer pendant quarante heures non-stop ! La nuit, le jour, le bateau est si incliné qu’il faut s’accrocher en permanence ! Fort heureusement nous concernant, à aucun moment nous ne ressentons les symptômes du mal de mer ! Nos compagnons de navigation n’ont pas cette chance ! Certains passent quasiment deux jours dans leurs cabines ! Les petits poissons sont contents. LOL ! On ne peut que sourire 😀 en les voyant se déplacer dans le bateau comme des culs de jatte !

Dans notre cabine, on est obligé de dormir dans le sens de la largeur, pour ne pas rouler ! Le hublot est fermé, les ventilos fonctionnent à plein régime.

Finalement ça devient pire que dans Chouchou ! 🤣

Malgré ce, nous savourons chaque minute qui passe et on se promet de « remettre » ça dès notre retour en France !

On se demande également si on ne va pas acheter un voilier pour partir faire le tour du monde... On recherche d'ailleurs des formateurs pour nous aider dans cette entreprise ! LOL.

Après deux nuits et un jour de navigation en pleine mer, nous abordons la baie de Carthagène des Indes au lever du jour.

C’est avec une certaine émotion que nous posons le pied sur le sol Colombien.

C’est ici que commence le troisième et dernier chapitre de cette aventure. Nous laissons l’Amérique centrale derrière nous et faisons route dès à présent vers l’Amérique du Sud et sa magnifique cordillère des Andes.

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Commentaires: 4
  • #1

    Laëtitia (mercredi, 15 août 2018 17:36)

    Wow magnifique :-)

  • #2

    Nous deux (mercredi, 15 août 2018 19:28)

    Pas aussi beau que le Canada �� mais sympa tout de même lol!

  • #3

    Lhotelier (mercredi, 15 août 2018 21:53)

    Que c'est magnifique MAIS il manque les ALGUES VERTES..mdr.
    Bon vent mà telles.
    Bises jlj

  • #4

    Nous deux (jeudi, 16 août 2018 02:58)

    �.
    Presque aussi beau que la Bretagne!