Bienvenidos en Ecuador ou vingt ans après...

D’une superficie comparable à celle de la moitié de la France, l’Equateur est le plus petit des pays andins. Petit par la taille mais grand par sa beauté, ses paysages et sa culture.

1998... 2018…

Chaque fois que l’on vient dans ce pays, les bleus brandissent la 🏆 du monde !

On sait d’ores et déjà où vont se passer nos vacances en 2022 😉 !

Il y a des lieux que l’on va découvrir et d’autres que nous souhaitons revoir...

C’est par la ville d’Otavalo que nous commençons nos visites, son marché restant l’un de nos meilleurs souvenirs.

Qu’en est-il 20 ans après ?

 

21 - 23 septembre 2018

La frontière entre la Colombie et l’Equateur est sensible depuis quelques mois. En effet, les réfugiés vénézuéliens qui ont déjà traversé toute la Colombie, s’y pressent et l’attente peut s’avérer assez longue, de l’ordre de cinq à six heures, voire davantage... 😏

C’est donc à 7 heures 30 que nous arrivons au poste frontière.

Des centaines de familles de réfugiés, des couvertures sur les épaules, sont en attente du fameux sésame qui leur permettra de sortir de Colombie. L’ambiance est « bon enfant ». 

Punaise, on n’est pas sorti de  « l'auberge » ! 😮

Chouchou stationné, on s’approche de la « foule ». Un gars vient à notre rencontre. Il nous propose, moyennant la modique somme de 40 $, d’accélérer notre passage en douane. Il n’est pas bien lui... 40 $ quand on connaît le prix de la vie en Colombie. Pas question ! Il descend à 20 $. On lui en propose 15 $. Il refuse. 

« Tant pis mon p’tit gars, t’as qu’à trouver d’autres pigeons. On se débrouillera sans toi 😛 » ! 

Et nous voilà, « emportés par la foule qui nous traîne, nous entraîne, écrasés l'un contre l'autre... ».

Les colombiens sont prioritaires. On se glisse subrepticement dans leur file ! 😇 

Dix minutes après, on est devant le fonctionnaire des douanes qui tamponne nos passeports en nous souhaitant un « Buen viaje ». La sortie de Chouchou n’est qu’une formalité.  

Côté Colombien, vingt minutes suffisent pour sortir du territoire et, en plus, on a économisé 40 $. Trop fort 💪!

 

 

 

 

 

 

On se dirige vers les douanes Équatoriennes. 

 

 

 

 

Très rapidement, on parvient à accéder aux guichets. Ça y est, nous avons le sésame qui nous permet de rentrer en Équateur. Pour Chouchou, c’est toujours un peu plus long. Le fonctionnaire vient le prendre en photo. Il note les renseignements figurant sur la carte grise, ce qui prend toujours un peu de temps. L’assurance n’est pas obligatoire. Il ne nous reste plus qu’à serrer les fesses pendant le mois qui va suivre.

Passage des douanes en une heure !

What else !

Notre premier arrêt dans le pays se fait à Tulcan. Cette ville frontière a la réputation d’être dangereuse notamment en raison du trafic de drogue. Il n’y a pas grand-chose à voir si ce n’est son petit cimetière.

La notoriété du lieu a largement dépassé les frontières du pays. C’est amusant et fort agréable de déambuler au milieu de figures emblématiques sculptées dans les cyprès : oiseaux, hommes, tortues, iguanes... Toute la faune et les traditions locales sont représentées ! On a du mal à imaginer que ces sculptures sont en végétaux ! Commencée il y a plus de 60 ans par José María Franco Guerrero, l’œuvre se perpétue grâce à son fils qui entretient les 80 sculptures vertes avec une équipe de cinq personnes. 

Une petite envie de ☕️ après la visite du cimetière ! Nous sommes à l’arrière de Chouchou en train de déguster notre arabica.

Une classe d’une trentaine de gamins accompagnée du prof de sport se « jette » littéralement sur nous en riant 😄! Ils veulent tous prendre une photo ! Le shooting commence 🤳 ! Une dame qui passe par là se joint au groupe pour immortaliser l’instant !

Quel bel accueil ! 

 

Otavalo et son marché coloré

Sitôt la visite terminée, nous nous dirigeons vers Otavalo.

Située à une centaine de kilomètres au Nord de Quito, la capitale, cette ville de quelques 90 000 habitants est entourée de montagnes, de volcans, de lagunes et de champs de culture.

Son marché, le plus fréquenté du pays, est l’un des plus importants du continent sud-américain en termes de production artisanale. Ce marché, dont les deux jours les plus importants sont le mercredi et le samedi, attire tous les touristes de passage dans le pays, ainsi que tous les revendeurs de souvenirs qui viennent s’approvisionner.

Ces jours-là, les indiens descendent de leurs montagnes, plus ou moins lointaines, pour y participer.

C’est donc le vendredi que nous débarquons à Otavalo.

Samedi 7 heures. Nous sommes bien décidés à profiter de tout ce qu’Otavalo peut nous offrir.

Le marché se compose de trois pôles bien distincts : la foire aux bestiaux, le marchés aux fruits et légumes et enfin le marché artisanal.

La foire aux bestiaux se déroule tous les samedis de 5 à 10 heures. Notre première visite de la journée sera donc consacrée à cette foire, bien que nous ne soyons pas venus jusqu’ici pour acheter un bœuf. 🤣  

Un peu en dehors de la ville, on trouve au meilleur prix 🐂, 🐖, 🐑, 🦆, 🐓... et 🐶. La plupart de ces échanges s’opèrent encore selon la vieille tradition du troc, qui perd vite du terrain au profit de l’échange de billets verts. 

Nous avons l’impression de rajeunir de vingt ans. Nous assistons à un spectacle haut en couleur. De tous côtés, les indigènes s’affairent, reconnaissables à leurs costumes colorés : poncho bleu nuit sur pantalon blanc, espadrilles de corde, longue tresse et chapeau pour les hommes ; longue jupe de lainage bleu fendue sur jupon blanc, corsage blanc brodé, colliers de perles dorées et rouges pour les femmes.

Nous restons des heures à regarder l’effervescence de ce marché multicolore.

10 heures : déjà 😲! N’ayant pas eu le temps de « petit-déjeuner » nous nous régalons d’une assiette de purée, steak, salade.

Nous filons ensuite vers le marché des fruits et légumes. Depuis une paire d’années, il se tient dans une immense salle assez moderne. L’intérieur est relativement aseptisé. Des « montagnes »  de fruits de chaque côté des allées.

 

 

 

 

 

 

Le lieu regorge de petits stands où il fait bon déguster un jus de fruits frais ou un menu local.

 

 

En fin de matinée, nous nous dirigeons vers l’immense marché artisanal. Chaque place, rue, trottoir est investi par les marchands dont les étals colorés débordent de produits en tout genre : lainages (pulls, bonnets, tapis, plaids aux couleurs de l’arc-en-ciel), vêtements en coton équatorien, chapeaux en feutrine ou en paille toquillas (Panamá), bijoux fantaisie, instruments de musique, peintures...

Le choix est vaste et le touriste n’a que l’embarras du choix ! 

Au milieu du marché artisanal, quelques femmes vendent leurs produits...

Et toujours et encore, les indigènes, superbes, dans leurs habits traditionnels ! 

 

Bilan : vingt ans après, nous avons une nouvelle fois pris beaucoup de plaisir à déambuler dans les rues d’Otavalo même si notre coup de ❤️ reste la foire aux bestiaux ! À notre grande surprise, les indigènes sont toujours aussi nombreux à revêtir les tenues traditionnelles et ce pour notre plus grand plaisir.

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Commentaires: 2
  • #1

    JlJ (samedi, 29 septembre 2018 21:46)

    Si vous avez l'un des jardiniers sous la main....Je prends � (cesu).

  • #2

    Nous deux (mardi, 02 octobre 2018 21:45)

    Vous avez raison, c’est juste impressionnant! Ces jardiniers pourraient travailler à Versailles lol
    Bisous à vous deux