Les environs d’Otavalo. Entre lagunes et volcans...

Il nous faut commencer notre travail d’acclimatation à l’altitude. En effet, dans les jours, les semaines, les mois à venir, notre route va nous mener à des altitudes proches des 5 000 mètres.

Nous devons absolument, pour éviter tout désagrément lié à la raréfaction de l’oxygène, nous acclimater et franchir les paliers progressivement. Il nous faut également être très attentif au « comportement » de Chouchou qui, lui aussi, pourrait présenter des symptômes.

On sait que le MAM, autrement dit le mal aigu des montagnes nous guette. Il peut survenir à n’importe quel moment à partir de... 3 000 mètres. Maux de tête, nausée, apathie... On connaît pour y avoir été confronté lors de nos précédents voyages en Amérique du Sud et au Népal.

C’est pour éviter cela que les prochains jours vont être consacrés à la randonnée.

 

23 septembre 2018

Située à trois kilomètres d’Otavalo, la cascade de Peguche est considérée comme sacrée par les habitants du coin, notamment pour ses vertus curatives.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une petite promenade fort agréable d’une trentaine de minutes au milieu des eucalyptus nous mène à la chute. Elle n’est exceptionnelle ni par sa hauteur (18 m) ni par son débit, mais elle constitue une balade dominicale vivifiante pour les otavaliens.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le rêve est devenu réalité : notre petit Dan s’est transformé en Husky durant la nuit ! 🤗

A 2 600 mètres d’altitude, el Lago San Pablo déploie ses eaux calmes au pied des volcans. C’est en faisant le tour du lac à la recherche d’un bivouac pour la nuit que nous faisons la connaissance des « Luclauvi » (pour Lucas, Clara, Aurelie et Vincent), une famille originaire de Veynes dans les Hautes-Alpes et qui vient tout juste de commencer son périple en Amérique du Sud. Ils voyagent à bord d’un camion de pompier acheté en France et transformé en camping-car... C’est le grand luxe ! Rien ne manque. Leur engin est magnifique. Chouchou est si petit à côté !

Nous passons des moments très agréables en leur compagnie. Nous sommes amenés à nous revoir durant le périple puisqu'eux aussi se dirigent vers le sud du continent mais également en France... Veynes étant une commune située entre Montpellier et Barcelonnette !

 

24 septembre 2018. La laguna Cuicocha

Située au Nord d’Otavalo, la laguna Cuicocha s’étend dans l’un des cratères du volcan Cotacachi à 3 070 mètres d’altitude.

« Endormi » mais non « éteint », ce volcan est considéré comme dangereux principalement en raison de la forte densité de population environnante. Le tour, d’une douzaine de kilomètres, est donné en quatre à cinq heures selon la forme physique et l’acclimatation. Le chemin de crête, parfaitement balisé et entretenu, suit les contours du lac. Tantôt il monte, tantôt il descend mais, quel que soit l’endroit, nous bénéficions de superbes vues sur les deux gros îlots qui surgissent des eaux calmes et limpides de la lagune.

Au loin, le volcan Cayambe (5 790 m) se dévoile...

 

 

 

Pour l’instant tout va bien. Pas d’essoufflement significatif et de symptôme particulier.

 

Infos rando :

4 heures 30 de marche (en comptant les poses photos et repas)

13 km

Altitude mini : 3 100 m

Altitude maxi : 3 500 m

Dénivelé cumulé : 675 m

 

25 septembre 2018. La laguna Caricocha et le Fuya-Fuya

Une piste poussiéreuse nous mène aux lagunas de Mojanda composées de trois lagunes nichées dans les cratères de volcans. La lagune principale est celle de Caricocha située à 3 710 m d’altitude.

 

 

 

 

 

 

C’est en bordure de ses eaux calmes que nous passerons la nuit.

 

Chouchou stationné, nous « attaquons » la grimpette du Fuya-Fuya qui domine la laguna du haut de ses 4 289 mètres.

 

 

 

 

 

Cette « balade » constitue une acclimatation classique avant des objectifs plus élevés.

Le sentier s’élève régulièrement. Le souffle est court.

Les pas se doivent d’être précis. Surtout ne pas faire d’effort qui pourrait compromettre notre arrivée au sommet. Nous progressons lentement à travers les steppes d’altitude aux touffes d’herbes jaunies. La pente s’accentue.

La végétation devient plus « fleurie » en atteignant le col.

On comprend alors pourquoi la montagne est appelée Fuya-Fuya. En fait il y a deux sommets, qui tels des jumeaux, embrassent le paysage environnant.

On opte pour le Fuya Fuya 2 (celui de droite, celui de gauche étant un peu plus exposé). Quelques pas d’escalade, quelques prises de mains...

et nous voilà au sommet du Fuya Fuya 2 à 4 289 m d’altitude ! La vue est à couper le souffle. « Que le monde est beau vu d’en haut » !

Le temps de profiter de ces instants, de manger quelques sucreries et nous voilà sur le sentier qui rejoint Chouchou.

Un peu essoufflés dans la montée mais pour l’instant tout est OK.

 

Infos rando :

4 heures de marche (en comptant les poses photos et repas)

4,5 km

Altitude mini : 3 735 m

Altitude maxi : 4 280 m

Dénivelé : 570 mètres

 

 

 

 

 

Malgré une température pour le moins fraîche, une dizaine de degrés, on prend une 🚿vivifiante à l’arrière de Chouchou.

 

 

 

 

 

 

On ne va pas « faire de vieux os ».

Que va-t-on manger de bon ce soir ?

Au menu : semoule, œufs aux plats, jambon chaud, fromage et yaourt aux 🍑 !

17 heures 30. Hum... On se régale ! On est très loin du ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ mais on est bien à l’abri dans Chouchou et seuls au monde (le français qui avait stationné sa moto à côté de nous vient de partir) !

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Commentaires: 3
  • #1

    Jlj (samedi, 29 septembre 2018 21:29)

    Acclimatation étant.....Avec des paysages tjrs merveilleux, on vit votre rêve avec vous.
    Bises bretonnes
    JlJ

  • #2

    jany jfi (dimanche, 30 septembre 2018 16:58)

    plus au sud rio bamba et son train mytique on voyage sur le toit au milieu de la chaine des volcans forts souvenirs !!!!! bisssssssssssssss

  • #3

    Nous deux (mardi, 02 octobre 2018 21:43)

    JLJ: si on peut vous faire rêver... le but est atteint! Énormes bisous à tous les deux
    Ma petite maraine et JFi: malheureusement le train tel qu’il était il y a vingt ans n’existe plus... ou d’un moins on ne peut plus voyager sur le toit pour des raisons de sécurité. Bien dommage car on aurait refait avec beaucoup de plaisir...
    Bisoussssssss à tous les deux