Trujillo, oasis de couleurs et berceau des civilisations pré-incas !

Après le remake du corniaud et la gestion de crise, nous reprenons une activité normale... jusqu’à la prochaine... 😉

Trujillo, située en bordure du Pacifique, est connue pour son magnifique centre historique colonial et ses nombreux édifices colorés mais également pour ses environs riches en vestiges pré-incas.

 

27 et 28 octobre 2018

Cela fait déjà quelques jours que nous sommes au Nord du Pérou et force est de constater que les villes et villages traversés ne nous ont pas particulièrement séduits. Les zones de travaux, la poussière, les routes dans un état déplorable, les bâtiments sans charme caractérisent les zones urbanisées. Cet état de « délabrement » peut sans doute s’expliquer par le fait que le pays est souvent touché par des catastrophes naturelles (séismes...) de grande ampleur et que les plaies sont difficiles à panser ! 🤔

Alors que nous réserve Trujillo ?

 

 

 

 

 

D'un côté, il y a les quartiers périphériques, bruyants, craspouilles, anarchiques... et, d’après nos lectures, pas particulièrement « sécures »...

... et de l'autre, le centre-ville historique, calme et très propre qui s’organise autour de la Plaza de Armas.

Avec ses bâtiments coloniaux et ses très belles églises, le tout dans un très bel état de conservation, Trujillo a vraiment fière allure.

Nous adorons les façades de couleurs vives ornées de balcons de bois et d’immenses fenêtres aux ferronneries impeccables.

Et que dire de sa cathédrale ! Son imposante façade d’un jaune ocre et sa grande porte de bois cloutée domine la Place d’Armes ! Magnifique !

 

 

 

 

 

Mais que fait cette bouteille de vin rouge dans l'église... et ces deux boites de Chipster ?

En s'approchant, on s'aperçoit que ce sont des cierges !

Le dimanche matin, nous assistons à un défilé. Vu les petites bedaines de certains participants, il y a fort à parier qu’il ne s’agit pas des troupes d’élites péruviennes ! Simplement des hommes fiers d’arborer les couleurs de leur pays !

On parle toujours des Incas mais de nombreuses autres civilisations ont contribué à construire le Pérou. Dans la région de Trujillo, ce sont notamment les Chimus qui ont laissé des traces importantes.

C’est sous un ciel parfaitement limpide que nous nous présentons à l’entrée du site archéologique de Chan Chan situé face à l’océan Pacifique à une dizaine de kilomètres de Trujillo.

Ensevelie sous le sable, la « cité de terre » est l’un des sites pré-incas les plus impressionnants du Pérou. Chan Chan était la capitale de l’empire Chimu qui a rayonné du IX au XVe siècle et s’est « effondré » sous les coups des Incas. Ces derniers qui « tenaient » les montagnes ont soumis cette civilisation en déviant les fleuves et en la privant d’eau. Lorsque les espagnols ont « débarqué » dans la région, il ne restait pas grand-chose de la splendeur passée, « la cité de terre » était retournée au désert...

De cette immense ville de 20 km² qui comptaient plus de 100 000 habitants ne subsistent que des murs d’adobe que la pluie et le vent continuent d’éroder. Des frises ont été restaurées pour donner aux visiteurs une idée plus précise des lieux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aujourd’hui, une seule section a été rénovée et est accessible aux visiteurs.

On circule entre des murs de briques d’adobe recouvertes de ciment léger qui peuvent parfois atteindre une quinzaine de mètres de hauteur.

 

 

 

 

 

Les allées débouchent sur d’immenses cours intérieures.

Les murailles sont chargées de bas-reliefs sculptés dans l’adobe représentant de manière répétitive des écureuils, des poissons, des oiseaux et autres figures.

La structure des murs est stupéfiante, constituée de grandes alvéoles en losange superposées comme les rayons d’une ruche.

D’immenses abris couvrent certaines structures. Ces protections évitent que l’érosion ne détruisent à tout jamais les vestiges de « la cité de terre ».

A une dizaine de kilomètres, se trouve Huanchaco, THE station balnéaire de Trujillo.

Les plages ne sont pas très belles et plutôt envahies de déchets. Les touristes viennent ici pour s’adonner au surf mais également pour voir les frêles embarcations fabriquées en roseaux tressés et utilisés depuis plus de 2 000 ans par les civilisations pré-incas...

Les pêcheurs locaux utilisent ces fameux « caballitos de totora », littéralement petits chevaux de roseaux. Moyennant quelques sols, les visiteurs peuvent faire un petit « tour » de cheval sur l’océan Pacifique !

 

 

 

 

 

 

 

En début d'après-midi, bye bye l'océan... On retourne en montagne !

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Commentaires: 2
  • #1

    odile et christian (mercredi, 07 novembre 2018 17:12)

    on voyage et on s instruit grâce à vous , merci bisous

  • #2

    Nous deux (mardi, 13 novembre 2018 00:42)

    Révisez bien... au retour interro écrite....
    On vous embrasse...