Le Lac Titicaca, côté bolivien

Qui n’a jamais rêvé de découvrir le lac Titicaca ? Nos pas de voyageurs nous ont conduit à deux reprises dans la région mais nous ne sommes jamais venus fouler les rives du plus haut lac navigable du monde perché entre le Pérou et la Bolivie à 3 812 m d’altitude. Celui dont le nom fait pouffer sur les bancs de l’école, le berceau mythique de la civilisation Inca d’où a émergé, selon la légende, le premier souverain de la civilisation andine mérite-t-il le détour ?

 

19 novembre 2018

Les avis des voyageurs rencontrés au cours de notre périple ne nous incitent guère à faire une halte à Puno, grosse ville Péruvienne dénuée de charme qui propose des tours hyper touristiques et sans authenticité sur les îles flottantes du lac. Nous passons notre chemin et notre première nuit sur le sol bolivien se fait à Copacabana... Non, nous ne sommes pas sur la célèbre plage de Rio de Janeiro ni au bar de la Havane rendu célèbre par Line Renaud que « les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître »... mais sur les berges du mythique lac Titicaca.

 

 

 

 

Un petit problème de batterie, déchargée anormalement à notre arrivée, nous fait choisir un stationnement dans l’enceinte d’un écolodge, qui n’en a que le nom... Même si nous dormons « chez nous », nous pouvons bénéficier de l’électricité... On peut enfin recharger les batteries... celles de Chouchou et les nôtres. 

La petite ville de Copacabana se dresse dans une jolie baie. Le site magnifique est quelque peu « gâché » par le plastique qui jonche les rives du lac et par les embarcations « Disneyland »... Nous qui espérions voir les fameux bateaux en roseaux, les totoras, c’est loupé ! Nous sommes déçus par l’abondance de coques en plastique multicolore...

Tous les routards semblent s’être donnés rendez-vous dans la rue principale bordée de restaurants, de bars et d’hôtels. Pression touristique oblige, on ne peut pas dire que les commerçants soient particulièrement aimables et agréables.

 

Anecdote.

A la station-service. Non seulement les locaux paient le litre de Diesel, 3,80 bolivianos boliviens (0,48 €) et les étrangers... 8,88 bolivianos boliviens (1,12 €) soit quasiment trois fois plus mais de plus, certaines stations-service refusent catégoriquement de vendre de l’essence aux étrangers. Ça fait dix minutes que nous attendons notre tour pour obtenir un litre de carburant nécessaire au changement de notre filtre à gasoil. Arrive un chauffeur de taxi... « Voilà ti pas » que la pompiste le sert sans même nous adresser un regard. 🤬. On n’y croit pas ! On lui fait remarquer que nous attendons depuis un petit moment ! Elle n’en a cure... Quel mépris de l’étranger ! Ça commence bien... Une nouvelle fois, on est à des années lumières de ce que l’on a vécu aux USA ou en Colombie... et qu’on ne vienne pas nous dire que c’est un problème de difficulté ou de je ne sais quoi... On finit par « jeter l’éponge » et on quitte les lieux sans avoir rempli notre fiole ! Les trois stations-service en arrivant à La Paz ont refusé catégoriquement de nous vendre un litre de gasoil. Heureusement que notre réservoir est plein... ça promet pour la suite !

 

Finalement, si on fait fi de l’accueil, la douce température, le bleu du ciel et les restos sympas et abordables... nous incitent à prolonger notre séjour...

 

20 novembre 2018

Notre première journée est consacrée à l’excursion « phare » de la région : la visite de « l’Isla del Sol ».

 

 

 

 

8 heures 30. Nous prenons place sur un bateau avec une quarantaine de touristes de toutes nationalités dont trois français de Béziers... Nous avons confirmation que « l’Ile du Soleil » n’est pas un paradis perdu et inconnu !

 

 

 

Les eaux du plus haut lac navigable du monde paraissent limpides. Pourtant la plus grande réserve d’eau douce est extrêmement polluée. Les déchets abandonnés, les rejets toxiques des villes alentours, les produits chimiques... favorisent la prolifération d’une algue verte très nocive pour la biodiversité et notamment pour les poissons.

10 heures. Arrivée sur l’île du soleil. Nous avons à peine mis le pied sur le ponton que nous devons nous acquitter de notre droit d’accès qui s’élève à 1,50 € par personne.

Nous remarquons un bateau en roseau qui semble s’être échoué à l’écart du petit port. Nous nous approchons trop contents de pouvoir enfin observer notre premier spécimen ! Que nenni, une espèce de « pêcheur » nous demande de payer pour aller voir « l’épave » ! Décidément, par moment, nous avons l’impression d’être des porte-monnaie sur pattes !

 

 

 

 

 

Nous empruntons un escalier de pierres qui monte vers les hauteurs de l’île. On retrouve nos Incas préférés, Manco Cápac et Mama Occlo qui commencèrent ici le périple qui les amena à fonder Cuzco.

Aucun véhicule ne circule. Les habitants utilisent les lamas et les ânes comme animaux de bât. Des sentiers fort agréables parcourent l’île dans tous les sens et nous permettent d’avoir de beaux points de vue sur le lac aux eaux d’un bleu très profond. Cette île a vraiment des allures de Crête avec ses paysages arides et verts à la fois (sans toutefois les oliviers).

Malgré la présence de nombreux touristes, l’île est charmante et nous passons une agréable journée.

On pensait avoir rencontré Michel Polnareff au détour d'un sentier mais en le regardant de plus près, on s'est rendu compte qu'il s'agissait simplement d'un alpaga !

 

 

 

 

 

Le repas pris dans un petit resto avec vue panoramique nous permet de faire une petite halte fort sympathique.

 

 

 

 

 

 

 

Le bateau de 15 heures nous ramène à bon port.

 

 

Petit restau touristique construit sur les îles flottantes fabriquées à l'aide de roseaux et typiques du Lac Titicaca.

 

21 novembre 2018

Tous les jours de la semaine, et en particulier le week-end, des dizaines de voitures se garent devant la cathédrale afin de faire bénir leur voiture. On ne pouvait louper une telle occasion ! 😉

Aujourd’hui est un grand jour : le baptême de Chouchou. Vu qu’il a été préparé par RR CONCEPT, on préfère prendre toutes les précautions avant d’attaquer l’altiplano Bolivien...

10 heures. Chouchou est décoré et attend l’arrivée du prêtre.

Le voilà qui sort de la cour de la cathédrale tout de blanc vêtu. La cérémonie peut commencer. Après une brève élocution, il asperge le moteur et la carrosserie d’eau bénite... A partir de cet instant, plus rien ne peut nous arriver 🤣😇 ! Enfin, on 🤞!

Écrire commentaire

Commentaires: 4
  • #1

    Lhotelier (dimanche, 25 novembre 2018 18:30)

    Comme le dit Gérard : tjrs aussi fabuleux. .....
    A très plus. Amitiés jlj

  • #2

    Nous deux (dimanche, 25 novembre 2018 18:50)

    Merci à tous les deux...
    Bisousssss

  • #3

    odile et christian (dimanche, 25 novembre 2018 21:56)

    bisous

  • #4

    Nous deux (lundi, 26 novembre 2018 14:25)

    Énormes gros bisous à tous les deux... à dans quelques mois... �