Un semblant de retour à la normale... C'était sans compter sur Murphy !

Super. On peut repartir !

Cheveux au vent, on va enfin affronter les pistes de l'altiplano !

 

 

17 décembre 2018

Une superbe nuit sur les hauteurs de la ville. Ça fait tellement du bien de dormir à la maison...

Ce matin, nous profitons d'un joli point de vue.

 

 

 

 

Trois heures plus tard et 3 600 mètres plus haut, nous voici de nouveau à Putre, village où nous étions tombés en rade trois semaines auparavant !

Reprise d'une activité normale...

 

18 décembre 2018. Parinacota

Notre nuit est des plus tranquilles.

Nous nous dirigeons vers le hameau de Parinacota. La piste est belle. En toile de fond les jumeaux : les volcans Parinacota et Pomarape.

 

 

 

Nous avons un super souvenir de ce village où nous avions dormi avec nos amis Fanfan et Marco rencontrés tout à fait par hasard au cours d’une traversée de fleuve à Madagascar. On pense à eux en pénétrant dans le village au milieu de nulle part.

Novembre 2006. C’est hier.

Nous arpentons les pistes au volant d'un 4X4 loué à Arica.

On se souvient du seul hôtel de Parinacota. Un dortoir avec des bâches en guise de plafond sensés nous protéger de la pluie nous sert de refuge. Et évidemment, cette nuit-là, il pleut et les bâches se gorgent d’eau prête à se déverser à tout moment sur nos petites têtes !

On se souvient de cette magnifique cour sur laquelle donne sur notre chambre !

On se souvient enfin des morceaux de viande d’alpaga, à moins que ce ne soit de lama, qui sèchent sur un fil à linge, accrochées à l'aide d'épingles. Viande qui nous est servie le soir même en ragoût...

L’hôtel est toujours aussi roots, les toilettes aussi archaïques... Bref rien ne semble avoir changé en 12 ans.

 

 

 

 

La petite église blanche du centre du village semble abandonnée mais conserve toutefois un charme indéniable.

Moyennant une donation, nous pouvons « admirer » l’intérieur dénudé mais orné de fresques murales...

Petit moment de nostalgie !

 

 

Le lac Cotacotani où nous avions pique-niqué face au cône parfait du volcan Parinacota a quelque peu changé. Nous ne retrouvons pas la piste qui nous avions empruntée. Malgré les nuages menaçants et la route asphaltée, le site demeure encore très beau !

 

 

 

 

 

La viscache n'est pas farouche, contrairement aux flamands roses du Lac Chungara qui prennent leur envol dès notre arrivée.

La journée se finit en beauté par un bain dans les eaux thermales de Jurasi... à 4 100 mètres.

 

19 décembre 2018. Sacré Murphy...

8 heures. Tchao Tchao Putre. Direction le Parc national de Lauca. Ça fait trois semaines que nous attendons de retourner dans cet endroit fabuleux. Nous connaissons la piste pour l’avoir empruntée douze ans auparavant.

C'est parti pour 200 kilomètres, à 4 250 mètres d'altitude en moyenne, direction la frontière bolivienne.

Objectif des prochains jours : rejoindre le célèbre salar d'Uyuni en arrivant par le Nord et le volcan Tunupa.

Deux kilomètres après. C’est quoi ce sifflement ? Comme je suis une grosse naze, dans ma petite tête de blonde (si si, j’aurais pu l’être... je m’excuse auprès de mes collègues qui ont cette couleur de cheveux, je vous adore 😜), je pense qu’il y a une ambulance dans les parages ! Un coup d’œil à droite, un à gauche, derrière, devant... Punaise, il n’y a personne ! On est seul au monde. Éric, un peu moins naze que moi et bien qu’il ne soit pas mécano... prononce le mot magique : « Turbo » ! Ben oui, on n’est pas mécanos, si on l’était, on n’aurait pas confié Chouchou à des spécialistes... et puis heureusement qu’il y a des « voyageurs qui n’y comprennent rien » (pour reprendre le vocabulaire de certains) pour faire vivre ceux qui ont tout compris ! 😜

Bref, Éric est persuadé que c’est le turbo !

Turbo Turbo... c’est quoi ça ? C’est la première fois que j’entends ce mot !

Joke = mais si je connais... c’est le nom d’une émission de télé ! 🤣😂🤣 

On se gare sur le bas-côté. Il semblerait que celui que l’on appelle « Turbo » nous joue un vilain tour ! Ouverture du capot, inspection du moteur et des durites. Tout semble normal. Pourtant ce léger bruit de sirène... Impossible de continuer !

Leandro sur Arica aura certainement une explication... On y go, on n’est pas à 150 kilomètres près.

Deux heures plus tard et 3 600 m plus bas, nous sommes au niveau de la mer. Essais, tests... Le diagnostic tombe : le turbo est HS. Il aurait « pris l'eau » lorsqu'on a « fait le joint de culasse » ! Vrai ou pas ? A-t-on le choix ? Croire, ne pas croire !

La seule certitude : les emmerdes s’enchaînent à un rythme effréné. Sacré Murphy... Il continue de nous coller aux basques...

Bizarre comme situation. On a la vague impression que tout part en « c....... » depuis quelques jours.

Allez,  on va mettre ça sur le compte du... hasard et du manque de « fesses »... Bizarre, vous avez dit Bizarre !

Tu recommences alors à te poser des questions. Tu devines ce que vont dire certains spécialistes du offroad. Ils ont roulé comme des bourrins, ils n’ont même pas entendu le sifflement... avant qu’il ne se produise. Lol. Ils ont dû pousser le moteur...

Putain, si vous saviez comme on essaie d’être prudents, de prévenir, de guérir...

OK, je sais, je fais les questions et les réponses ! 😜

Alors, nous disons à ceux qui commentent seulement pour critiquer sans avoir une analyse constructive : « passez votre chemin » !

Ce que je peux être aigrie parfois !

La première, le trajet prévu... la seconde, ce que l'ont fait pour la troisième fois !

Nous tenons à remercier celui qui nous a dit que nous étions de gros nuls... parce que nous aurions dû sentir l'odeur du liquide de refroidissement qui s'écoulait de la durite. Désolés, à ce moment-là, aucune odeur n’est venue titiller nos narines... On devait être enrhumé !

Mais depuis notre échange, tout ce qui s'écoule ou chuinte de Chouchou est analysé, senti avec la narine olfactive et bien sûr goûté.

En fait, on goûte quand on voit ou quand on sent... 😜

Putain de témoins lumineux qui ne servent à rien puisqu'avant qu'ils ne s'allument il faut sentir !

Encore un truc qui ne sert à rien sur ce satané Chouchou...

 

 

 

 

 

 

 

 

Et pour couronner le tout, un gugusse vient de tenter de nous piquer une malle sur le toit en sectionnant les deux sangles. Il ne se doutait pas quelle était boulonnée de l'intérieur ! Quel naze !

Nous avons, fort heureusement, un contact à Land Rover Santiago. Emilio prend les choses en mains. Il nous envoie aussitôt par avion un joli Turbo tout neuf. Vu les tarifs exorbitants, on lui demande s'il ne peut nous faire un petit geste commercial... « Por favor, es por Chouchou »... Cinq minutes après, on a la réponse... 1 000 euros de réduc... Chapeau... Et dire que notre seul et unique achat était un simple vase d'expansion à deux francs six sous.

En plus, à aucun moment, il nous a fait sentir que nous étions de... « petits clients » !

Le lendemain, on récupère le colis à l'agence Chilexpress d'Arica.

Un taxi et nous voilà au garage !

Les références sont vérifiées par Leandro. C'est tout bon... Ouf il n'y a pas eu d'erreur !

Les travaux commencent ce samedi matin à 11 heures.

Il est 17 heures... Chouchou est en convalescence une nouvelle fois. Il ne siffle plus. Nous restons à Arica demain pour le tester et voir son comportement et, si tout va bien, nous reprendrons la route lundi vers 12 heures en longeant la côte Pacifique ou en remontant sur l'Altiplano... Sincèrement, on hésite...

Nous allons peut-être pouvoir passer les fêtes de Noël sereinement après tous les évènements pour le moins perturbants de ces dernières semaines. 

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Commentaires: 9
  • #1

    Marco (samedi, 22 décembre 2018 23:23)

    Ouah, ces photos, si on s'en souvient, c'était hier.... et le chiotte toujours au même endroit, c'est incroyable!!! Qu'est ce qu'on s'était caillé... et ces magnifiques vues sur le Parinacota, où nous étions revenus plusieurs fois pour trouver la meilleure lumière de la journée. Tant de bons souvenirs nous reviennent, quel bonheur pour vous de refaire ce trip. On ne parlera pas de vos emmerdes, ce sera bientôt du passé, l'essentiel est de savoir que votre aventure continue, pour vous bien sûr, mais également pour nous.... Bises à vous deux

  • #2

    Nous deux (dimanche, 23 décembre 2018 02:22)

    Coucou tous les deux... on a réellement pensé à vous tout au long de la journée. On n’a pas eu l’occasion de revoir notre petit dortoir hyper coquet... à la literie d’une propreté immaculée. Dommage.
    Promis on ne postera pas la photo prise sur le salar pour faire un « avant/après »... celle qui avait permis à notre famille de connaître vos visages... MDR... �! Quoi que.... �. On est persuadé qu’aucun de nous n’a changé...
    On vous embrasse bien fort!

  • #3

    Mimi Sancho (dimanche, 23 décembre 2018 09:27)

    Courage courage les zamis. CHOUCHOU bientôt guéri, on pense à vous. Bons préparatifs pour ce Noël là-bas. Bisous

  • #4

    Sanchez Yves (dimanche, 23 décembre 2018 09:35)

    C'est bon cette fois ça va le faire, chouchou est tout neuf, il va marcher comme un avion, le gars de Santiago c'est un bon et quand aux trouduc qui critiqueront, c'est même pas la peine de s'en occuper,si ça se trouve il font du 4x4 autour de chez eux, ou quand ils vont un peu loin,ils ont l'assistance derrière, allez bises à tous les 2 non tous les 5, et comme on dit, noyeux Joël

  • #5

    Lhotelier (dimanche, 23 décembre 2018 14:35)

    Le cap mécanique c'est en juin.
    Gros bisous .BON NOËL
    AMITIÉS JLJ

  • #6

    Franck (dimanche, 23 décembre 2018 20:44)

    Cool vous allez pouvoir continuer. �� passez de bonnes fêtes. Et interdiction d’avoir des problèmes car nous sommes fermés jusqu’au 2 �.

  • #7

    Nous deux (dimanche, 23 décembre 2018 21:08)

    Franck: on espère que ça va continuer au delà du 02... Mais vu ce déferlement de problèmes en même temps... on se demande quand cela va s’arreter!
    Amitiés, bonnes vacances, passez de bonnes fêtes! Et une nouvelle fois merci pour votre précieuse aide!

  • #8

    Nous deux (dimanche, 23 décembre 2018 21:18)

    Jean Luc: ouai on se sent au top. On apprend beaucoup notamment sur le fait que les belles publicités, les affiches racoleuses et la pseudo notoriété ne sont pas forcément synonyme de qualité du travail!
    On vous embrasse et passez bonnes fêtes de fin d’annee.

  • #9

    Jany jeanfi (jeudi, 27 décembre 2018 17:27)

    Mes chéris, nous sommes au 'parfum' avec maman en express !! Vous embrassons très fort.