Bonne année 2019...

Au réveil, on est surpris il ne pleut pas ! Ben oui, normal on est dans le désert... Par les temps qui courent, il aurait pu pleuvoir, voire neiger et même pire !

Vérification du petit cœur de Chouchou et de toutes ses « artères » avant de quitter la « main du désert » et de repartir vers d’autres horizons !

 

26 décembre 2018. Le Parc national del Pan de Azucar

La Panam est rectiligne et bordée de déserts à perte de vue. Les paysages sont de plus en plus beaux. A la fois austères et inhospitaliers, ils n’en demeurent pas moins spectaculaires... Quelques plantes fleuries apportent une touche de couleur vive dans cette immensité sèche et désertique.

Une belle piste nous permet de faire un détour par le Parc national del Pan de Azucar. Nous parvenons très rapidement sur la côte sauvage du Pacifique.

 

 

 

 

 

C’est drôle comme parfois, un rien nous comble... En ce moment, le seul fait d’arriver au bivouac sans « incident » nous rend heureux... Ça se fête avec des tagliatelles à la carbonara...

 

27 décembre 2018. Le Parc National Nevado de Tres Cruces

Traversé par la « Carratera international » menant en Argentine, entre Pacifique et altiplano, le Parc national Nevado de Tres Cruces semble être l’un des plus beaux du Chili. Bien qu’étant encore très « frileux », il faut « se sortir » de cette Panam et oser s’aventurer hors des sentiers battus. Il faut exorciser notre « peur », d’autant que Chouchou a hâte de retrouver les pistes et les grands espaces. Et nous aussi !

Nous quittons donc la piste principale pour rejoindre notre lieu de bivouac.

En arrivant, sorpresa : un Defender occupe déjà les lieux. Le cadre est sublime : une oasis au milieu du désert.

 

 

 

 

 

Nous passons une excellente soirée au coin du feu au milieu de nulle part avec un couple d’autrichiens en voyage depuis trois mois. Nous sommes loin des tracas des derniers jours et retrouvons un semblant de confiance.

 

28 décembre 2018

La piste s’enfonce vers l’altiplano... Toujours plus sauvage, plus lointaine... Nous sommes seuls au monde. Les lumières sont belles. On aime ce ciel d’un bleu profond que l’on ne trouve qu’en haute altitude, à des endroits où la pollution n’existe pas.

3 800 m. La laguna Santa Rosa apparaît !

Spectacle étourdissant, harmonie de couleurs, beauté à l’état pur, sans fard ni fioriture. Tout y est ! Prendre un petit déjeuner face un tel spectacle... What else ! On ne peut que savourer ces instants de calme et de sérénité !

N’étant absolument pas acclimatés, nous ne pouvons nous éterniser à une telle altitude et prévoyons de redescendre dans la soirée.

Le Salar de Maricunga, tel un mirage se « dresse » devant nous. Sans être d’un blanc immaculé, il n’en demeure pas moins impressionnant. Chouchou suit scrupuleusement les traces de roue... Le moindre écart pourrait nous « précipiter » dans un terrain mou... et vu que l’on ne souhaite pas s’embourber... la prudence reste de mise !

C’est de plus en plus confiant que l’on se dirige vers la « Laguna Verde » à la frontière Argentine.

4 150 m d’altitude. Le ciel est bleu, la vie est redevenue belle… jusqu’à ce que... un sifflement… Noooooooooooooon !

C’est juste invraisemblable ! La poisse nous poursuit ! C’est ce que l’on appelle la loi des séries !

Demi-tour immédiat !

Les mêmes questions, les mêmes réponses... c’est à dire aucune... Le turbo a t-il été mal remonté, une durite, un boulon mal serré, l’altitude, la piste en tôle ondulée que nous avons empruntée sur cinq ou six kilomètres... autre chose...

Oui mais quoi ?

Arrêt au poste frontière chilien.

Inspection du moteur. Rien d’anormal à première vue.

Coup de fil à Emilio, un « ami » de Land Rover Santiago du Chili.

Enregistrement du sifflement... Envoi par internet... à Emilio.

Arrêt d’un camion-citerne qui nous tracte à l’aide d’une sangle sur une quarantaine de kilomètres jusqu’au col. Le nez de Chouchou se trouve à trois mètres de la citerne... Ne freine pas... Il faut rester corde tendue...

On se détache. Descente infernale sur 150 km... Perte de puissance du moteur et enfin arrivée à Copiapó à 21 heures.

« Claqués » physiquement et nerveusement, on stationne Chouchou à la station-service Copec.

La douche chaude et salvatrice est très appréciée. L’appétit n’est pas au RDV.

 

29 décembre 2018

9 heures : stationnement devant Ford. Ben oui, Chouchou a un « coeur Ford Puma ».

10 heures : ouverture du garage. Inspection rapide par un « technicien ». RAS.

11 heures : un gars arrive avec un scanner. Aucune défaillance du moteur, du turbo... Pas de problème de pression...

13 heures : on ne souhaite pas prendre le risque de parcourir les 900 kilomètres qui nous séparent de Santiago.

On décide de chercher un camion susceptible de transporter Chouchou.

14 heures : station-service Copec. Miguel, nous met en relation avec un camionneur qui descend à vide sur la capitale.

15 heures : embarquement de Chouchou dans un immense container.

Petit pique-nique avant le départ et surtout ne pas oublier le PQ vu que nous sommes dans une période de Merde ! Oups !

16 heures : installation dans la cabine avec Luis. Il n’y a que deux sièges… C’est que l’on appelle avoir le cul entre deux chaises...

C’est parti pour 900 kilomètres de Panam...

 

30 décembre 2018

A minuit, arrêt dodo sur une aire de camionneur. Le chauffeur dort dans sa cabine. Nous nous installons confortablement dans notre chambre à l’intérieur du container...

La nuit est courte. 4 heures 45. Toc toc toc. Déjà... C’est reparti jusqu’à 9 heures.

Finalement, c’est décidé, on va rejoindre Ushuaia en camion taxi...

Avantages : pas de péage à payer, pas d’essence, on est certain de ne pas tomber en panne, inutile de chercher un bivouac et on peut boire des binouzes puisqu’on ne conduit pas ! What else ! 😂🤣

Nous sommes débarqués au sud de la capitale, à 40 kilomètres des ateliers Land Rover.

Ne voulant prendre aucun risque, on se fait remorquer jusqu’à une station essence à 2 kilomètres de la concession Land Rover.

 

31 décembre 2018

Grâce à Emilio, Chouchou est pris aux urgences à 8 heures... Vérifications, essais... Un premier diagnostic est fait… Il pourrait s’agir cette fois d’un problème de transmission mais le spécialiste n’a jamais entendu un tel bruit sur un Defender en douze ans de service !

Rendez-vous mercredi 2 janvier 2019 à 8 heures avec les chirurgiens...

 

 

 

Heureusement, les Luclauvi, nos fidèles amis « pompiers », sont toujours là ! 🥰

On passe une super soirée en leur compagnie au Parque Metropolitano de Santiago du Chili.

La suite au prochain épisode, autrement dit, l'année prochaine !

Écrire commentaire

Commentaires: 6
  • #1

    Jeno et yoann (mercredi, 02 janvier 2019 10:51)

    Non mais....
    Bon courage, bonne année, sans problème technqiue de plus...

  • #2

    Nous deux (mercredi, 02 janvier 2019 14:57)

    Ce serait super sympa si on pouvait passer 3 mois sans emmerdes.... comme au début du trip quoi!
    Bisous les djeuns....

  • #3

    odile et christian (mercredi, 02 janvier 2019 16:39)

    allez courage que de souvenirs à raconter à votre retour bisous de nous deux

  • #4

    Lhotelier (mercredi, 02 janvier 2019 20:16)

    On y croit les amis.....forcément tout va rentrer dans l'ordre...bises jlj

  • #5

    jean yves et marie thé (jeudi, 03 janvier 2019 18:05)

    Merci pour votre mail, on vient de prendre connaissance en détail des "Malheurs de CHouchou"! l annéé 2018 , avec son lot de poisse , 2019 va être géniale! on vous le souhaite de tout coeur.

  • #6

    Nous deux (jeudi, 03 janvier 2019 19:48)

    Jean Yves et Marie Thé
    Mauvaise fin d’année, comme quoi quand, dès le départ, le travail est mal fait par négligence, incompétente, ou je ne sais trop quoi ... tout s’enchaîne à vitesse grand V... Mais la santé est bonne est c’est bien la l’essentiel. On vous embrasse bien fort et à bientôt en ��... bisous à tous les deux