A 28 ans, Robert Louis Stevenson entreprend un voyage en solitaire dans les Cévennes pour tenter d'oublier Fanny, son amour rencontrée deux ans plus tôt. Artiste peintre américaine, elle est venue en France pour s'éloigner de son mari volage mais a été obligée de rentrer en Californie.

Issu d'une famille écossaise très protestante, Stevenson est très attiré par le pays cévenol où gronda la révolte des Camisards dans le passé.

 

La marche à pied, qu'il a souvent pratiquée dans la campagne d'Edimbourg lorsqu'il était plus jeune, va lui permettre de réfléchir et peut-être de lui procurer la paix intérieure à laquelle il aspire.

 

Le 22 septembre 1878, il quitte à pied Monastier-sur-Gazeille (Haute-Loire) avec l'ânesse, Modestine et 12 jours et 220 km plus tard, il arrive à Saint-Jean-du-Gard (Gard).

Ecrivain, il relate ses aventures dans son journal de route publié en 1879 sous le titre de Voyage avec un âne dans les Cévennes. Quelques années plus tard, il écrira L'île au trésor et Le cas étrange de Dr Jekyll et de M. Hyde !

 

Plus récemment, Antoinette dans les Cévennes (de Caroline Vignal avec Laure Calamy dans le rôle d'Antoinette et de Patrick dans le rôle de l'âne) sort sur les écrans et nous permet de nous plonger à nouveau, un peu avant notre futur périple, dans l'ambiance du GR 70...

 

ANTOINETTE DANS LES CÉVENNES : une comédie vivifiante et très sympathique ! - Baz'art : Des films, des livres...

 

Le GR 70, du Puy-en-Velay à Alès, c’est 270 km, 5 600 m de dénivelé positif, 6 000 m de dénivelé négatif et 13 étapes à travers la Haute-Loire, la Lozère, l'Ardèche (un tout petit bout) et le Gard ou le Velay, le Gévaudan, le Mont Lozère et les Cévennes, si on préfère ! Enfin, tout ça se situe dans le Massif Central !

 

Partir aujourd'hui sur le GR 70, avec ou sans âne, c'est revivre en quelque sorte le périple de Stevenson...

C'est partir aussi sur les traces de la guerre des Camisards et des Assemblées du Désert mais également sur celles des maquisards et de tous ceux qui trouvèrent refuge dans les Cévennes dans les années quarante.

C'est surtout plonger au coeur des magnifiques paysages qui n'ont guère changé depuis 140 ans et le passage de Stevenson et de Modestine !

 

Pour nous, le Chemin de Stevenson, ce sera même 295 km, 7 990 m de dénivelé positif et 8 555 m de dénivelé négatif.

 

Et sans Modestine, ni Patrick !

 

 

Samedi 12 juin 2021

Nous nous préparons à nous lancer sur les traces de Robert Louis Stevenson...

Il ne nous faut pas moins de 4 heures de car - avec un changement à Langogne (Lozère) - pour ralier Alès (Gard) au Puy-en-Velay (Haute-Loire)... où nous débarquons à 12 heures...

L'hôtel le "Bilboquet" est super bien situé (à 300 m de la gare) et hyper propre…

L'accueil en revanche n'est pas très sympa. Dommage !

 

 

 

 

 

 

 

Ah les lentilles du Puy… Depuis qu’on en rêvait !

Le Puy est une ville tout à fait charmante. Nous déambulons dans les ruelles et sur les placettes bondées.

Après des mois de confinement, la vie semble reprendre quasi normalement. Seuls les masques nous rappellent que la pandémie n'est pas terminée et qu'il faut rester vigilants ! 

Le soleil brûle, les températures sont estivales. On recherche l'ombre... Nos pas se dirigent tout naturellement vers la cathédrale "Notre-Dame-du-Puy" qui est l'un des fleurons de la ville et du département de la Haute-Loire.

Bâtie en position dominante, elle fait partie des visites incontournables.

La montée des marches nous permet de voir que l'édifice est aussi impressionnant de l'intérieur que de l'extérieur.

La vue depuis le perron embrasse toute la ville.

Et ce qui ne gâche rien, la fraicheur qui règne dans le monument contraste avec la chaleur étouffante des ruelles.

On découvre que c'est depuis la cathédrale que démarre l'un des itinéraires du fameux "Chemin de Compostelle".

La statue Notre Dame de France, quant-à-elle,  semble veiller sur l'ensemble de la ville. 

En raison de la Covid, nous ne pouvons accéder à l'intérieur de la statue qui est creux et qui comporte un escalier tournant qui permet d'accéder à la couronne de la Vierge. Dommage, ce sera pour une prochaine fois !


Dimanche 13 juin 2021
1ère étape : Le-Puy-en-Velay (Haute-Loire) - Monastier-sur-Gazeille (Haute-Loire)

20,69 Km / Alt max : 1004 m / + 691 m / - 377 m / 5H42

Nous savons que les températures vont être "caniculaires". Aussi notre départ se fait à 08 heures 15.

Depuis l'hôtel, nous rejoignons l'église du Collège, point de départ du GR 70.

La traversée du Puy-en-Velay (rue Bessat, rue Crozatier, boulevard du Maréchal-Fayolle, etc.) en direction d'Ours nous permet d'appréhender une autre partie de la ville... toujours aussi séduisante ! 

Nous voici très rapidement plongés dans la France profonde, celle que l'on aime, celle pour laquelle nous avons entrepris ce périple.  

Les flamboyants coquelicots et les bleuets semblent nous faire une haie d'honneur et nous accompagnent une bonne partie de la journée. Et que dire des champs de blé à perte de vue ! 

Les kilomètres s'enchainent... en toute sérénité...

 

 

 

 

 

Nous franchissons un pont sur la Loire en arrivant à Coubon (633 m).

L'itinéraire très valloné est superbe. Tellement valloné que Mu se prend un méga râteau à l'entrée du village ! Un vrai roulé boulé d'enfer sur le bitume. 

La honte !

Le téléphone dans la poche du short est intact !

Un coup d'oeil à droite, un autre à gauche... Personne à babord, personne à tribord...

Excepté Allan qui m'aide à me relever... La sérénité n'exclut pas la vigilance qui va devoir être de mise jusqu'à la fin !

Résultat : épaule droite légèrement brûlée mais même pas mal ! 

Cette première  étape se déroule sous un soleil de plomb. 32° au plus fort de la journée.

La chaleur se fait surtout ressentir lorsque nous abordons les partie asphaltée de l'itinéraire. 

En revanche, les sous-bois ombragés constituent une parenthèse fort appréciable ! 

Nous arrivons en tout début d'après-midi à notre ville étape, Monastier-sur-Gazeille.

 

C'est en août 1878 que les habitants du Monastier voient "débarquer" un Ecossais qui, durant un mois, se prépare pour rejoindre à pied la petite ville de Saint-Jean-du-Gard.

C'est ici même que Stevenson fait la connaissance de sa future "compagne" d'aventure qui lui est vendue pour 65 francs et un verre d'eau-de-vie.

C'est enfin le 22 septembre 1878 que Robert Louis Stevenson commence son voyage à travers les Cévennes avec la célèbre Modestine !

 

15 heures : Nous voila maintenant installés au gîte "L'île au trésor". L'établissement est  bien sympa... et nous permet de nous reposer après une première et belle journée de rando...

 

 

 

 

 

 

 

 

On ne peut avoir plus belle vue depuis nos fenêtres... L'abbaye bénédictine Saint-Chaffre du Vème siècle possédait au XIIème siècle, pas moins de 235 prieurés...

La façade polychrome de l'abbatiale offre un décor sculpté remarquable qui en fait l'un des monuments majeurs de l'art roman en Velay.

Nuit au gîte d’étape et table d’hôtes L'Ile au trésor (7 place du Couvent 43150 Le Monastier sur Gazeille - 06 11 56 15 69 - gite.ileautresor@gmail.com - Coordonnées GPS : Latitude : 44.939710 / Longitude : 3.994308)


Lundi 14 juin 2021
2ème étape : Monastier-sur-Gazeille - Le-Bouchet-Saint-Nicolas (Haute-Loire)

26,16 Km / Alt max : 1232 m / + 838 m / - 574 m / 7H58

Nous quittons Monastier-sur-Gazeille en début de matinée et prenons la direction Saint-Martin-de-Fugères...

puis de Goudet, un charmant village rural d'une centaine d'habitants où nous arrivons vers 11 heures.

La sérénité des lieux nous fait vite oublier la frénésie des villes. Ici le temps semble s'être arrêté.

Seuls quelques randonneurs semblent d'être donnés le mot pour venir voir le joli clocher-tour de l'église avec ses tuiles vernis multicolores ! 

Chaque point d'eau fraiche nous permet de "recharger les batteries"... 

Le château fort de Beaufort édifié au XIIIème siècle surplombe la vallée de la Loire à la sortie de Goudet.

Les jours se suivent et se ressemblent.

Il fait toujours aussi chaud et une alerte canicule est même déclenchée dans le département de la Haute-Loire ! Le thermomètre flirte avec les 30°.

Distance, dénivelé et chaleur sont éprouvants pour nos petits corps...

Malgré ce, l'envie et le bonheur sont toujours là, les paysages sont si beaux ! 

26 km après, c'est pour le moins fatigués que nous arrivons au Bouchet-Saint-Nicolas vers 16 heures.

Il fait encore très chaud et nous n'avons qu'une hâte, prendre une douche et buller sur les plumards de notre chambre du gite "La Retirade" ! 

Nuit au gîte d'étape et tables d'hôtes La Retirade (Place de l'Eglise 43510 Le Bouchet Saint Nicolas - 04 71 02 57 09 / 06 29 42 61 50 - contact@gitelaretirade.com - Coordonnées GPS : Latitude : 44.891207 / Longitude : 3.788441)


Mardi 15 juin 2021
3ème étape : Le-Bouchet-Saint-Nicolas - Pradelles 
 (Haute-Loire)

21,48 Km / Alt max : 1241 m / + 352 m / - 414 m / 5H19

 

 

Nous nous apprêtons à quitter le gîte vers 8 heures du matin. Selon les directives en vigueur, nos pompes nous attendent à l'entrée du gîte et... Oh stupeur ! Eric ne trouve plus les siennes... Moment d'angoisse... Sueurs froides...

La seule paire qui reste sur les étagères est flambant neuve mais de pointure 43... et Eric chausse du 44, voire du 44 1/2 ! Et évidemment, les randonneurs ont pratiquement tous déjà quitté le gîte ! Eric s'imagine déjà sur les épaules d'Allan en train de faire un remake de La Grande Vadrouille et de lui montrer la direction... Ce serait trop drôle si ce n'était pas si problématique...

Un couple papote joyeusement à proximité... et en y regardant de plus prêt, on constate que l'homme  porte les chaussures d'Eric... Vous êtes à l'aise, Blaise ? Le randonneur se rend compte de son erreur ! Ouf, plus de peur que de mal !

Chaque pied retrouve sa chaussure et nous pouvons entreprendre sereinement la 3ème étape.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pas d'erreur, nous sommes bien sur le GR 70.

D'ailleurs, Robert-Louis Stevenson et Modestine nous montrent le chemin !

Nous savons enfin à quoi ressemble un champ de lentilles vertes...

Notre randonnée se déroule à nouveau sous un soleil de plomb, mais quel bonheur d'évoluer sur des chemins qui sentent si bon la campagne et les genêts... Et de croiser des agriculteurs... toujours aussi aimables. Les vaches, quant à elles, semblent habituées à voir passer les randonneurs. 

Encore une dernière petite côte... et on aperçoit enfin Pradelles situé à 1125 mètres d'altitude, à la croisée du Velay, du Gévaudan et du Vivarais.

On attend avec impatience d'y arriver, non seulement car la commune appartient au cercle des "Plus Beaux Villages de France" mais aussi pour prendre une bonne douche, boire un verre et manger une grosse salade de légumes.

 

13H15. Nous voilà devant l'hôtel du Ponant...

Bon pour la douche il faudra attendre l'ouverture à 15H00 !

Pas grave… Hmmm, on va se régaler au seul troquet du coin ouvert. 

Ben oui, le seul car les deux autres semblent fermés…

13H35. On s’installe… à côté de randonneurs arrivés 10' avant nous. Ils sont attablés devant deux énormes assiettes remplies de salade, de "charcutailles" et de bien d’autres choses encore ! 

On en salive d’avance ! 

5 heures qu’on attend ce moment. 

Et une fois de plus, on pleure. 

La brasserie ne sert plus à partir de 13H30, heure de "cessation d’activité" du cuistot ! C’est vrai que pour installer 3 feuilles vertes et 2 tranches de "saucisson", il faut au moins être chef étoilé ! 

On n’y croit pas.

Ca fait des mois que les restaurateurs se plaignent des mesures de fermetures sanitaires… 

Donc, à partir de cet instant, on ne veut plus les entendre râler ! 

A croire que certains préfèrent recevoir les aides de l’état que bosser !

Grrrrr !

On attend sagement 15 heures, heure d’ouverture de la supérette pour acheter notre "festin".

Heureusement, le village médiéval de Pradelles est un petit bijou. 

Cet endroit regorge de voutes, de portes, de superbes maisons aux murs de pierres et arcades !

Ce n'est qu'en fin d'après-midi que nous rejoignons le Ponant pour un peu de repos "avant diner" bien mérité !

La daube de porc avec sa purée de carottes et son flan de légumes nous donnent des forces pour assister au 1er match des tricolores de l'Euro 2021 :  France / Allemagne…

Nuit à l'hôtel Le Ponant (Route du Puy 43420 Pradelles - 09 52 48 54 74 - gitestevenson@free.fr - Coordonnées GPS : Latitude : 44.772937 / Longitude : 3.884445)


Mercredi 16 juin 2021
4ème étape : Pradelles - Langogne (Lozère) - Cheylard-L'Evêque (Lozère)

23,58 Km / Alt max : 1247 m / + 469 m / - 514m / 6H47

Après une nuit un peu bruyante en raison de la localisation de notre hôtel en bordure d’une route nationale pour le moins très empruntée par les "gros culs", nous attaquons notre 4ème étape.

Nous quittons aujourd'hui la Haute-Loire et entrons dans le département de la Lozère.

Nous sommes à l'approche du Gévaudan, appelé aujourd'hui Margeride...

 

 upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/9/98/Fig...

 

Et si on croisait la fameuse BETE,  "celle qui a la taille d'un jeune taureau, qui attaque de préférence les femmes et les enfants, boit leur sang, leur coupe la tête et les emporte au plus profond de la forêt"...

Brrrrr, ca "fout les chocottes" !

On va raison garder... puisque LA BETE DU GEVAUDAN sévissait au milieu du XVIIIème siècle et qu'elle aurait été abattue à cette époque...

Espérons que sa descendance ne hante pas encore les lieux... Hi ! Hi ! Hi.

Pour notre plus grand bonheur, le soleil est toujours et encore présent, même si parfois on souhaiterait qu’il joue davantage à cache-cache avec les nuages !

Nous arrivons à Langogne où nous profitons d'un peu d'eau fraîche. 

Les landes à genêts, à bruyères et à myrtilles tapissent les vastes espaces. 

Et les vaches sont de plus en plus dodues ! Il faut dire que la cantine est bonne !

 

 

 

 

 

La "mauvaise" expérience de Pradelles avec l'ouverture tardive des établissements "hôteliers" et la fermeture anticipée des restos nous poussent à faire des pauses rafraichissantes et des haltes pique-nique avant l'arrivée dans les villes étapes !

 

 

 

En milieu d'après-midi, on aperçoit enfin le tout petit village de Cheylard-l’Evêque…

Le refuge du Moure est l’endroit idéal pour déguster une bonne binouze, manger un savoureux repas et passer une excellente nuit...

Mais comme dans tous les refuges, il faut se déchausser en espérant que demain, personne ne se trompera de pompes !

Nuit au refuge du Moure (Refuge du Moure 48300 Cheylard l'Evèque - 04 66 69 03 21 - info@lozere-gite.com - Coordonnées GPS : Latitude : 44.648100 / Longitude : 3.803400)


Jeudi 17 juin 2021
5ème étape : Cheylard-L'Evêque - Luc 
(Lozère) - Sommet d'Espervelouze (Lozère) - Abbaye Notre-Dame-des-Neiges (Ardèche) - La-Bastide-Puylaurent (Lozère)

30,8 Km / Alt max : 1257 m  + 794 m / - 912 m / 9H25

Les  jours se suivent et… ne se ressemblent pas.

La chaleur nous a accablés au cours des quatre premières étapes. Aujourd’hui, nous commençons la journée sous la pluie. Gore-tex sur le dos et protège-sacs en place, nous nous dirigeons vers La-Bastide-Puylaurent.

Mais la pluie cesse rapidement et le ciel nuageux laisse entrevoir quelques rayons de soleil. 

Les kilomètres défilent… 5...

Notre « route » nous mène jusqu’au lac de l'Auradou, petite étendue d'eau nichée au coeur de la forêt propice à la rêverie. 

Les kilomètres défilent…. 10...

L’arrivée dans le tout petit hameau de Luc se fait par les ruines de son château-fort qui domine le village et la vallée de l'Allier.

Un escalier en colimaçon nous permet d’accéder tout en haut du donjon… au pied de la statue de la vierge Marie.

 

 

 

 

 

 

Une petite halte fort appréciée à la fromagerie de Luc nous permet d'acheter les produits du terroir et notamment les fromages blanc à la confiture de châtaignes…

Les kilomètres défilent… 15...

On quitte la Lozère pour faire une brève incursion dans le département de l’Ardèche…

 

 

 

 

 

 

Quand "t’as" pas de petite cuillère, tu utilises ce qui te tombe sous la main comme par exemple l’étui de ta brosse à dent pour déguster ton fromage blanc à la confiture de... châtaignes !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En principe, tous les chemins mènent à Rome mais ici, en Ardèche, tous les chemins mènent à... Laveyrune !

Comment s’y retrouver !

L’itinéraire pour le moins vallonné serpente entre les genêts et nous mène en longeant une ligne électrique au sommet d'Espervelouze (1225 m).

Les kilomètres défilent… 20, 25…

Les jambes sont lourdes, les pas deviennent moins précis. On fait malgré tout un détour de 4 kilomètres pour rendre visite à Notre-Dame-des-Neiges, l'abbaye cistercienne la plus froide et la plus élevée de France édifiée à 1081 mètres d'altitude.

Stevenson y passera trois jours.

12 années plus tard, Charles de Foucauld y séjournera quant-à-lui six mois avant son départ au Sahara.

Le monastère où ils séjournèrent disparu dans un incendie en 1912 et les moines en rebâtirent aussitôt un autre, celui qu'on voit aujourd'hui.

Et aujourd'hui, c'est nous qui y sommes !

 

 

Les kilomètres défilent… 30…

On arrive fourbus à La-Bastide-Puylaurent (840 m) après 9 heures de marche, 31 kilomètres et quelques 800 mètres de dénivelé positif... Contents de nous poser enfin à l'hôtel Les Genêts !

Ce n'est certes pas le grand luxe mais il s'agit d'un petit hôtel sans prétention, basique mais propre.

Amoureux des Sofitel et Mercure, passez votre chemin !

Quand au repas servi le soir, copieux et excellent ! 

What else ! 

Nuit à l'hôtel-restaurant-bar Les Genêts (Rue des tilleuls 48250 La Bastide Puylaurent - 06 26 01 44 54 / 04 66 46 00 13 - epicerie.labastide48250@gmail.com - Coordonnées GPS : Latitude : 44.591928 / Longitude : 3.905814)


Vendredi 18 juin 2021
6ème étape : La-Bastide-Puylaurent - Chasseradès 
(Lozère)
12,48 Km / Alt max : 1317 m / + 352 m / - 210 m / 3H33

 

 

 

 

 

 

 

A notre départ, il pleut mais nous sommes confiants car la météo prévoit une amélioration en milieu de matinée !

Cette étape nous conduit à Chasserades, petit village de Lozère qui compte pas moins de 150 habitants… 

Le brouillard nous enveloppe très rapidement et ce n’est pas sans nous déplaire. Le calme et la sérénité se dégagent de la campagne lozérienne.

Pourtant le silence est bientôt rompu par un bruit feutré qui provient du ciel. 

Mais qu’est-ce donc ?

Rien à l’horizon… Le brouillard est si dense que l’on ne distingue pas grand chose… 

Soudain, on l’aperçoit !

Un énorme mât se dresse vers le ciel. Là-haut, tout en haut, de gigantesques pales s’agitent au grès du vent… 

Mais que vient faire cette éolienne dans un si bel endroit ?

Malheureusement, elle n’est pas la seule et ses frangines nous accompagnent sur plusieurs kilomètres ! 

On ne les voit pas mais on les devine derrière l’épais brouillard qui nous enveloppe !

Comme prévu par Météo France, les nuages se dissipent en milieu de matinée.

Les genêts et les digitales pourpres jalonnent notre parcours.

C’est sous un soleil timide que nous parvenons à Chasserades, joli petit hameau sillonné de ruelles étroites et tortueuses et traversé par le ruisseau nommé Balat de la Fontaine.

Le Relais de Modestine à Chasserades, magnifique bâtisse de pierre située en bordure du chemin de Stevenson n'ouvre ses portes qu'à 15H30 et nous cassons une petite croute en attendant !

Une chambre toute proprette et mignonnette nous attend.

La soirée se termine dans la bonne humeur ! 

Nuit au Relais de Modestine (Route du Pont de pierre 48250 Chasseradès - 09 60 38 57 50 / 06 69 52 75 90 - lerelaisdemodestine@gmail.com - Coordonnées GPS : Latitude : 44.550847 / Longitude : 3.825685). Chambres dispos à/c de 15H30. Véranda ouverte dès 14H00.


Samedi 19 juin 2021
7ème étape : Chasseradès - Le-Bleymard 
(Lozère)
18,92 Km / Alt max : 1406 m / + 563 m / - 647 m / 5H20
 

L’étape  Chasserades - Le Bleymard marque  le milieu du GR 70. C’est aujourd’hui que nous quittons le Gévaudan pour entrer en Lozère puis en Cévennes, le pays des pélardons (miam) et des châtaignes (re-miam) et de bien plus encore !

Les 19 kilomètres qui séparent les deux villages ne sont que succession de petites collines que nous grimpons, descendons ou contournons.

Nous accédons tout d'abord à la vallée de Chassezac, à Mirandol (1086 m) et après être passé sous le superbe viaduc encore emprunté par la ligne de chemin de fer Mende - La Bastide, nous franchissons le pont sur le Chassezac en sortant du village.

Notre itinéraire se glisse dans de vastes champs de blés parsemés de coquelicots et de bleuets… puis dans la forêt domaniale du Goulet…

Nous quittons sur quelques centaines de mètres le chemin de Stevenson pour aller voir la source du Lot !

Rien de très spectaculaire mais bon, puisque nous passons à proximité !

Au terme de 5 heures 30 de marche et alors que nous apercevons le village étape du Bleymard, nous faisons une pause bien méritée.

Mais nous n’oublions pas qu’à 15 heures pétantes, on doit être  devant "notre" poste de TV, pour assister au 2ème match des tricolores France - Hongrie !

A 14 heures 45, nous sommes autorisés à monter dans la chambre et … ALLEZ LES BLEUS !

Et avant d’aller au dodo, on se demande quelle peut bien être la différence entre Karim Benzema et un hématomes ?

Et bien, un hématome est un bleu qui marque… Pffftttt

Nuit à l'hôtel-restaurant La Remise** (Village 48190 Le Bleymard - 04 66 48 65 80 - contact@hotel-laremise.com - Coordonnées GPS : Latitude : 44.490334 / Longitude : 3.739161)

 

Dimanche 20 juin 2021

8ème étape : Le-Bleymard - Station du Mont-Lozère - Sommet de Finiels - Finiels - Pont-de-Montvert (Lozère)

20,87 Km / Alt max : 1699 m / + 675 m / - 847 m / 5H22

C’est aujourd’hui que nous allons rejoindre Pont-de-Monvert. Mais auparavant, nous allons tenter de passer par le mont Finiels  culminant à 1699 m. Enfin, si la météo le permet !

Sitôt notre petit-déjeuner avalé, nous nous élançons sur le GR 70 qui en 9 kilomètres et quasi 700 mètres de dénivelé nous approchent du sommet.

Nous rejoignons dans un premier temps la station du Mont-Lozère (1421 m).

143 ans après le passage du duo Stevenson - Modestine, c'est à notre tour de longer le sentier balisé par de très hauts monolithes, lesquels se détachent du paysage verdoyant. 

 

 

 

 

 

 

Le ciel est est de plus en plus gris et menaçant. Le tonnerre gronde maintenant et annonce des orages imminents.

Il faut "bâcher" avant qu’il ne soit trop tard !

Malheureusement les premières gouttes de pluie arrivent très rapidement.

Nous voilà immédiatement enveloppés dans un brouillard de plus en plus épais… 

Fort heureusement, les blocs de pierre nous indiquent la direction à suivre... pour atteindre le sommet. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un panneau indique : 

 

 

On est à 1 kilomètre du mont Finiels et on n'y voit pas à 20 mètres…

On y go quand même ! Éric a son GPS et on ne peut pas se perdre. On continue…  

Il pleut des "cordes".

On est trempé… et cette fois-ci, ce n’est pas de sueur !

On atteint très rapidement le point culminant de la Lozère à 1699 m.

Ici, par beau temps, on peut s'offrir un panorama d'exception sur l'Aubrac, la Margeride, le mont Gerbier-de-Jonc, les Cévennes et on peut même parfois distinguer au loin le Mont-Blanc...

Mais aujourd'hui, l'horizon est "très légèrement bouché " et on devra se contenter de la table d'orientation.

Pour des raisons évidentes, on ne s’attarde pas au sommet !

Nous descendons plein sud sur 350 mètres, empruntons  la route forestière des Crêtes sur 200 mètres puis dévalons un sentier à travers bois jusqu'au village de Finiels. 

Durant 11 kilomètres le sentier est gorgé d’eau et il ressemble de plus en plus à un petit torrent ! 

On est rincé…

Une toute petite accalmie nous permet d’apprécier un splendide "champ" de genêts !  En plus d’être beau, l’odeur qui se dégage nous enivre !

Mais le répit est de courte durée puisque malheureusement la pluie redouble d’intensité.

On garde le moral et… le sourire mais la vigilance reste de mise jusqu’au bout… car le chemin devient caillouteux et escarpé par endroits.

Au terme des 21 kilomètres et des 5 heures 30 de marche dont 4 bonnes heures sous la flotte, c’est trempés jusqu’aux os que nous arrivons enfin à Pont-de-Montvert, l'un des foyers les plus ardents du protestantisme dans les Cévennes…

Nous avons réservé à l'Auberge des Cévennes et on "prie" pour avoir une chambre cocooning qui va nous permettre de faire sécher tout notre barda…

Trop beau, trop propret… que du bonheur !

Sitôt remis de nos émotions, on repart faire quelques pas dans le village fort sympathique… Fort heureusement le tour est vite fait…

Il faut garder des forces pour demain !

La morale de notre journée

Notre "mésaventure" à l’auberge des Cévennes à Pont-de-Montvert.

Comme tous les soirs, on se présente au dîner à 19 heures 30 précises. 

Au menu : 

Ravioles au fromage de chèvre ou soupe .

Couscous cévenol (si le couscous était un plat cévenol, cela se saurait, et pourquoi pas Kebab cévenol tant qu'on y est... mais passons) ou poulet semoule.

Crumble rhubarbe ou mousse au chocolat.

On demande de quoi est composé le fameux couscous : semoule et légumes cévenol (super génial fabuleux) !

Et  "y a pas de viande" dans ce couscous cévenol ? 

On va voir avec le cuistot s’il peut vous ajouter quelques morceaux d’agneau !

Génial ! Alors, 3 couscous !

2 minutes après…

Désolé, le cuisinier ne veut pas rajouter d’agneau !

Ok, ça c’est dit…

On prend donc 1 poulet / semoule et 2 couscous cévenol… en plat principal.

L’entrée est servie… 3 ravioles, pas un de plus…

On se regarde…

On n’a jamais vu la misère d’aussi près…

Ah, c’est magnifique mais pas de quoi nourrir un randonneur qui vient de faire 20 bornes et qui en a 30 de prévues le lendemain…

On se gave de pain… et on déguste chaque bouchées (3 au total).

Mais l’espoir fait vivre et on va se régaler avec notre couscous… qui va être copieux…

Le plat principal est servi :

6 cuillères de semoule, 2 carottes, 1 morceau de courgette, quelques morceaux de navet…

Non seulement "y a rien à becter" mais en plus, le plat est insipide à souhait…

L’assiette de poulet est du même acabit.

En huit jours de Stevenson, c’est la première fois que l’on nous sert un repas pour pimprenelle au régime !

Tous les clients randonneurs font part de leur mécontentement… à la patronne.

Finalement, la serveuse ramène à chacun une assiette de semoule et d’agneau en sauce…

Le dessert est bon mais toujours très "light" .

On oublie vite ce repas pour se consacrer à la journée du lendemain, l’une des plus longues du Stevenson…

Nuit à l'Auberge des Cévennes (La Placette 48220 Pont de Montvert - 04 66 45 80 01 / 07 89 51 90 92 - contact@auberge-des-cevennes.com - Coordonnées GPS : Latitude : 44.362826 / Longitude : 3.743730)


Lundi 21 juin 2021
9ème étape : Pont-de-Montvert - Col du Sapet - Florac 
(Lozère)
29,7 Km / Alt max : 1421 m / + 770 m / - 1082 m / 7H52

Après la saucée d’hier, on espère que la météo va nous épargner aujourd’hui.

Mais que nenni…

L’étape débute par un sentier qui grimpe fort et qui nous permet de surplomber le village.

Malheureusement la pluie fait très rapidement son apparition et les 15 premiers kilomètres se font de nouveau sous une pluie battante.

Trempés jusqu’aux os une fois de plus, nous attendons patiemment l’accalmie prévue par météo France… Et qui tarde à venir.

Nous n’avons pas le choix, il faut continuer… coûte que coûte !

Parvenus sur les crêtes, la pluie cesse enfin.

Le ciel plombé et les trouées de ciel bleu rendent les paysages incroyablement beaux et lumineux.

20… 25 kilomètres… Les jambes deviennent lourdes… 

Une averse est prévue à 16 heures… Il faut accélérer le pas, enfin pas toujours facile vu la fatigue…

15H45. 30 kilomètres… On arrive enfin à Florac. 

On croise un gars avec son lama… Image insolite dans les Cévennes !

On rejoint dans notre chambre du Grand Hôtel juste avant que la pluie ne se remette à tomber.

La journée a été longue, très longue.

Aussi, rien ne vaut de bonnes pizzas et de belles coupes (cévenoles celles-la... et after eight) ! Un régal !

Nuit au Grand Hôtel du Parc, 47, avenue Jean Monestier 48400 Florac - 04 66 45 03 05 / 06 07 24 22 69 - contact@grandhotelduparc.fr - Coordonnées GPS : Latitude : 44.3238185 / Longitude : 3.592455). Pas de repas le soir.


Mardi 22 juin 2021
10ème étape : Florac - Ancienne gare de Cassagnas 
(Lozère)
18,81 Km / Alt max : 823 m / + 393 m / - 255 m / 5H36

Au réveil , quelle joie de revoir le soleil qui nous a tant manqué durant les deux jours précédents.

En ouvrant les volets, la superbe piscine nous fait regretter la pluie de la veille ! On n'a même pas pu en profiter...

Aujourd'hui, nous ne sommes pas trop pressés puisque l’étape ne fait que 20 kilomètres avec seulement 400 mètres de dénivelé positif, soit environ 5 heures 30 d’ effort .

C’est en sortant de l’hôtel à 9 heures 45 que nous retrouvons Paul et Valérie, nos amis Stéphanois rencontrés au cours des derniers jours et avec qui nous allons marcher et rejoindre l’ancienne gare de Cassagnas où nous allons passer la prochaine nuit.

Le Chemin de Stevenson suit la rivière Mimente. De magnifiques ponts de pierre enjambent le cours d’eau.

Alors qu’ils reste une dizaine de kilomètres pour arriver à destination, nous profitons de la présence des tables et bancs d'un petit troquet pour casser la croûte. Le "bouiboui" fermé le mardi… est parfait pour manger les quelques victuailles que nous trimballons dans nos sacs a dos depuis quelques jours.  

Des kilomètres durant, on longe les berges de la rivière et on suit la voie ferrée désaffectée qui reliait autrefois Ste Cécile d’Andorge et Florac.

Le GR 70 passe d’ailleurs sous plusieurs petits tunnels.

Nous doublons un couple avec des chevaux… qui effectue le même périple que nous… 

Le temps se maintient et nous arrivons vers 15 heures à l’ancienne gare de Cassagnas où nous avons réservé un confortable mobil-home…

 

 

 

 

 

 

 

La soirée est douce, la bière coule à flot !

A 19H30 précises, le dîner est servi sous forme d’un buffet composé de produits régionaux (pas de couscous cévenol ce soir pour notre plus grand bonheur).

Pour se déplacer dans la salle : masque et gant obligatoires…

On vous laisse deviner à quoi sert ce gant…

Les paris sont ouverts…

La soirée se termine autour d’un feu de camp allumé par les "cavaliers" rencontrés un peu plus tôt.

Encore une belle journée.

Plus que trois étapes…

Nuit à l'Espace Stevenson en mobil-home Chambres d’hôtes, gîte d’étape, camping**, HL et restaurant “L’Ancienne Gare” (Ancienne gare 48400 Cassagnas - 04 66 45 20 34 - contact@relais-stevenson.fr - Coordonnées GPS : Latitude : 44.271711 / Longitude : 3.730582)


Mercredi 23 juin 2021
11ème étape : Ancienne gare de Cassagnas - Saint-Germain-de-Calberte - Lébou 
(Lozère)
23,82 Km / Alt max : 1036 m / + 429 m / - 870 m / 7H24

Nous prenons tout d'abord la direction du col de la Pierre-Plantée en empruntant l'ancienne voie royale taillée à même la roche qui reliait Barre-des-Cévennes à Saint-Germain-de-Calberte . Paul et Valérie nous accompagnent de nouveau pour cette étape.

Nous atteignons une crête au col de la Pierre-Plantée et pouvons même y voir un menhir !

Nous descendons ensuite par un chemin puis un sentier schisteux vers Saint-Germain-de-Calberte où nous craquons... devant la carte d'un restaurant ! Ah que c'est bon !

 

 

 

 

 

Une statue contemporaine en bronze "L'Homme cévenol" réalisée par l'artiste iranienne Shirine Afrouz (qui résida quelques années dans la commune) rend hommage aux Cévenols qui bâtirent tous ces murets de pierre au fil des siècles. Les chtios biloutes ne la ramènent pas !

 

 

Arrivés enfin au mas de Stevenson, nous sommes reçus par la maitresse de maison qui nous offre un verre de bienvenue. C'est la première fois que nous sommes accueillis de la sorte... 

Le gite est confortable et la cuisine copieuse et savoureuse. 

Nuit au gîte d’étape et tables d’hôtes Le Mas Stevenson (Lieu-dit Lébou 48330 St Etienne Vallée Française - 2,5 km en amont de St Etienne Vallée Française - 04 66 47 06 12 / 06 67 98 00 51 - contact@lemasstevenson.fr - Coordonnées GPS : Latitude : 44.183246 / Longitude : 3.835267)

 

Jeudi 24 juin 2021
12ème étape : Lébou - Saint-Etienne-Vallée-Française - Col Saint-Pierre (Gard) - Saint-Jean-du-Gard (Gard) - Mialet (Gard)

24,33 Km / Alt max : 600 m / + 881 m / - 977 m / 8H18

Avant-dernière étape du GR 70. 8 heures du mat. Départ pour le Col Saint-Pierre dans le Gard. Nous retrouvons nos amis stéphanois.

Le Col Saint-Pierre. C'est ici que Stevenson pris son dernier repas avec son ânesse Modestine avant de terminer son voyage à Saint-Jean-du-Gard. A partir de maintenant, nous sommes dans le Gard !

 

 

 

 

 

 

 

Eric en profite pour faire un petit crochet par le Signal de Saint-Pierre (695 m) d'où la vue à 360° est exceptionnelle

Le tracé du GR 70 est totalement modifié entre le col Saint-Pierre et Saint-Jean-du-Gard mais on se sent plus que jamais dans les Cévennes !

Arrivés à Saint-Jean-du-Gard située au bord du Gardon, nous mangeons à la terrasse d'un resto à proximité de la gare en compagnie de Paul et Valérie. Nous nous séparons après le repas.

Allan décide d'arrêter ici la rando pour ne pas aggraver les ampoules qui se  sont formées sous ses deux petits orteils. De toutes façon, le contrat est rempli puisque la majorité des randonneurs stoppe leur périple ici à Saint-Jean-du-Gard. Il va attendre sagement et sera récupéré par sa grand-mère et Bob à la gare routière.

Quant-à-nous, nous rejoignons comme prévu Mialet par un chemin bien caillouteux.

Peu avant le Pont des Camisards, nous apprenons par la proprio du gîte où nous devons passer la soirée et la nuit que celui-ci n'est pas situé à Mialet même mais à Aubignac, quatre kilomètres avant Mialet...

Punaise, il faut rebrousser chemin sur 4 km...

Fort heureusement, quelques minutes après, nous voyons arriver la Citroën C3 de Lydie qui vient de "louper" Aubignac... Ouf ! C'est à 5 que nous parvenons au gite "Lo Mazet". Plutôt roots comme endroit. Propre mais roots, notamment concernant les abords. Ma foi, nous sommes à la ferme.

Nous nous attendons à un réveil matinal... En effet, le coq Maurice et toute sa cour s'ébattent juste en-dessous de nos fenêtres ! A 4H00, le COCORICO risque d'être douloureux ! Et il le sera...

Nuit au gîte Lo Maset (243 chemin d’Aubignac 30140 Mialet - 06 65 17 30 95 - gite.lo.maset@gmail.com - Coordonnées GPS : Latitude : 44.125 / Longitude : 3.914)

 

Vendredi 25 juin 2021
13ème étape : Mialet - Alès

23,32 Km / Alt max : 663 m / + 783 m / - 875 m / 6H26

Nous quittons le gîte un peu avant 9 heures, direction Alès. Nous refaisons en sens inverse mais à pied cette fois-ci, les quatre kilomètres (un peu plus) de route asphaltée depuis le hameau d'Aubignac jusqu'à Mialet. Le chemin bien pierreux que nous empruntons à partir du village se transforme en une jolie piste. Direction le  col de l'Escoudas.

Le sentier descend le long de la crête jusqu'au col de Mayell puis remonte, escarpé à certains endroits jusqu'au sommet du Montcalm (563 m). Une longue descente nous ramène ensuite à Alès.

Il est 15 heures. La boucle est bouclée est nous pouvons enfin rejoindre Bessèges en bus.

Fin de partie...