Billings et le changement des plaquettes de freins. Arrêt à Little Bighorn Battelfield (Montana)

Ce dimanche 15 octobre 2017 au réveil, il fait encore un temps magnifique. Froid le matin puis les températures remontent petit à petit dans la journée. Nous mettons le cap sur Billings, plus grande ville du Montana, à 150 km de là. Nous n’y allons pas pour visiter la ville qui d’après nos lectures ne présente pas d’intérêt particulier mais parce qu’il y a un garage qui intervient sur les Land Rover. On pourra peut-être trouver une solution à notre problème de freins. Paysages toujours aussi sauvages et ruraux. Nous débarquons à Billings en début d’après-midi. Nous faisons quelques courses alimentaires à Walmart. Ne souhaitant pas nous enfermer dans un bar, nous nous installons au Riverfront Park. Très joli lieu en bordure d’un petit lac. On prépare notre futur itinéraire, on met notre blog à jour et on trie nos photos. Un peu de repos bien mérité.

 

 

 

 

 

 

 

 

Pendant ce temps, les chaussettes sèchent !

On se fait un petit Mac Do car en journée il fait 20° mais le soir venu, les températures descendent à 3°. Nous avons un peu le rhume 🤧 et on préfère ne pas « aggraver » notre cas.

Vu la problématique du pipi nocturne sur le parking du Walmart local, on décide d’aller 😴 dans le parc où nous avons passé l’après-midi. On se doute que c’est 🚫 mais on y va quand même… On verra bien !

Aujourd’hui, c’est lundi. Le garage Dana Motors ouvre à 8 heures. En bons milis, nous y arrivons à 7 heures 59. Nous sommes rassurés en voyant plusieurs Land Rover stationnés sur le parking. On explique tant bien que mal notre problème de voyant qui s’allume lorsqu’on roule. Un mécano s’affaire sur Chouchou. Un ☕️, un chocolat chaud, des 🍬… tout est fait pour nous mettre à l’aise ! On attend le verdict qui tombe une heure après. Pas de problème majeur de freins... 😁Ce sont les plaquettes arrière qui sont usées mais on peut encore rouler. De toute façon, il faudrait commander les plaquettes en 🇫🇷😱. Le gars rajoute du lookeed de frein et le voyant ne s’allume plus. On demande évidemment combien on doit. Avec un grand sourire le patron nous dit : « It’s Ok. Be safe ». On n’en revient pas. 👍👍👍👍.

C’est plus sereins que nous continuons notre route vers l’est, direction Devils Tower Monument (Wyoming). Il fait à présent très chaud. 

Nous remarquons des panneaux au bord de la route mentionnant :

Little Bighorn Battelfield (champ de bataille de Little Bighorn = nom de la rivière)

 

C’est sur ce site préservé qu’a eu lieu une bataille entre les indiens et les troupes américaines en 1876. Cet épisode sanglant fait partie de l’histoire des 🇺🇸. Nous faisons une halte qui nous plonge immédiatement dans les histoires d’indiens et de cavalerie qui ont bercé notre jeunesse : les sioux, les Cheyennes, Sitting Bull, les tuniques bleues…

 

Le contexte

1874

Dans les terres sacrées des Black Hills, dans une réserve sioux, des gisements aurifères sont découverts. Les autorités cherchent à acheter ces territoires aux indiens mais les négociations échouent. Il est alors décidé de chasser les sioux de leur territoire, par la force si nécessaire. 😱

 

Printemps 1876

Trois colonnes de l’US Army, soit 647 hommes, menées par le lieutenant-colonel Custer convergent vers le camp Sioux et Cheyenne composé de 6 000 personnes. Les tribus amérindiennes, soit 2 000 guerriers sont conduites par Sitting Bull et Crazy Horse.

Le plan de Custer est de prendre le camp adverse en tenaille en l’attaquant de plusieurs côtés.

 

25 juin 1876

Le 7ème régiment de cavalerie de l’armée fédérale des États-Unis subit la plus cuisante défaite de son histoire. Custer est tué sur le champ de bataille.

 

La plupart des Sioux et des Cheyennes présents à Little Bighorn regagnent leur réserve peu après. Les autorités américaines forcent les Sioux des réserves à accepter la cession des Blacks Hills sous peine de voir leurs rations alimentaires supprimées. Les troupes américaines continuent de traquer les indiens du nord jusqu’à leur reddition en 1877. Sitting Bull émigre au Canada plutôt que de se rendre.

 

En visionnant les films d’indiens, de cow-boys, d’armée, on pense que ce sont des histoires et que rien n’a existé. En parcourant les immenses étendues de prairies parsemées de tombes blanches dédiés aux militaires et à celles de couleurs ocre où sont tombés les indiens, on imagine la tragédie qui s’est « jouée » dans ces blondes prairies vallonnées si paisibles, un certain 25 juin 1876, c’était hier !

On reprend notre route. À 17 heures, on décide de s’arrêter dans la petite ville de Gillette pour passer la nuit sur le parking du Walmart.