Du 29 décembre 2023 au 08 janvier 2024 : l’archipel des Visayas

 

Nous n’avions jamais éprouvé de difficultés pour organiser nos voyages quelque soit le pays ou le continent. Mais pour les Philippines, nous nous sentons parfois désemparés. Il faut dire que cet archipel, constitué de milliers d’îles - plus de 7000 - n’est pas le pays le plus simple à visiter. Il faut composer avec les transports en avions et/ou ferry, les guesthouses à réserver sur les îles que l’on souhaite explorer, le temps dont on dispose ! Bref, c’est un vrai casse-tête chinois ! 

Sachant qu’en cas de mauvais temps, les liaisons peuvent être interrompues pour des raisons de sécurité, l’anticipation doit être raisonnée ! 

Le 29 décembre est la journée type d’un trajet entre le point A (Manille) et le point B (Alona Beach sur l’île de Panglao).

06H30 : Lever hôtel de Manille

07H00 : Grab (taxi) jusqu’à l’aéroport

 

 

 

 

 

10H15 : Avion Manille/Cebu-ville

 

 

11H50 : Arrivée sur l’île à Cebu-ville

Taxi Cebu-ville / Cebu pier (port) : 10 km

 

 

 

 

 

1H30 d’attente pour enfin obtenir 2 tickets pour le ferry de 15H20 vers l’île de Bohol

 

 

 

 

 

1 heure de retard pour le bateau

16H20 : Départ du pier de Cebu

18H20 : Arrivée à Tagbilaran (île de Bohol). Il fait nuit noire, il pleut légèrement

18H30 : un taxi nous emmène à Alona Beach sur l’île de Panglao en 3/4 d’heure

19H45 : le taxi nous dépose en bordure de route

C’est à pied, dans l’obscurité complète et par un chemin boueux que nous rejoignons notre hébergement. Pourtant, tout avait si bien commencé. Notre itinéraire est bordé par de petites maisons typiques et proprettes. Malheureusement, le chemin serpente ensuite entre les poubelles d’une décharge à ciel ouvert (si si, on a les preuves - photos prises le lendemain).

20H00 : Arrivée au point B

Heureusement, la maison est vraiment mignonne et notre chambre toute récente et hyper propre !

Il n’empêche qu’on a de la boue jusqu’au cheville, j’exagère mais si peu, et que la première chose à faire est de se décrotter ! 

N’ayant rien mangé depuis la veille à part quelques cacahuètes, nous retournons dans le centre de Alona Beach mais cette fois-ci en scooter loué à un jeune au coin de la rue dès notre arrivée… pour éviter les bains de boue de pieds ! Le chemin, que nous avions testé à pied lors de notre arrivée, est encore plus problématique en scooter. 500 mètres de petits rochers qui affleurent une boue hyper glissante ! La prudence est de mise... C’est sans compter sur les aptitudes de mon pilote de motorbike… 😉 Il n’y a aucun autre point lumineux que celui de la faible lueur de notre phare. 

Soudain, le « cul » du scooter part en glissade et on se retrouve quasiment dans l’autre sens 🫣. 

Eric : « Tu es toujours là  😳 » ?

Moi : « Ben oui, où veux-tu que je sois 🤣 » !

Avertissement sans frais, il faut redoubler de vigilance !

Punaise, on se retrouve dans un petite ville hyper touristique… Des bars, des restos, de la musique à fond qui s’entrechoque d’un établissement à l’autre, des spots multicolores, des « tuk-tuk mam », « massage sir »… 

On est crevé, lâchez nous please !

Et toujours les deux enseignes de restauration rapides préférées  des philippins : Mac Do et Jollibee… 

On passe d’un sentiment de surprise, à celui de déception… 

Le moral n’est pas au beau fixe !

Mais demain sera un autre jour ! 

 

30 décembre 2023 : journée plage - Dumaluan beach et White beach. 

Aujourd’hui on « se la coule douce » ! On opte pour une journée plage ! 

On enfourche notre motorbike et c’est parti pour une petite 1/2 de route direction Dumaluan Beach et White Beach. 

Les locaux fréquentent ces plages le WE et nous sommes samedi, c’est dire que nous ne sommes pas seuls… Des dizaines de Philippins sont venus en famille.

Au programme : mega pique-nique, jeux de ballons, baignade tout habillé (rien à voir avec le religion, les philippins sont chrétiens à 90%), ambiance festive, décibels bien supérieurs au seuil supportable… Bref, tous les ingrédients sont réunis pour que l’on l’on s’éloigne d’eux.

Quelques centaines de mètres plus loin, la plage de sable blanc se prolonge est devient déserte ! C’est très beau.

 

 

 

 

 

De petites étoiles de mer et quelques oursins nous obligent à prêter une attention particulière à chacun de nos pas.

Des bankas (bateaux à moteur philippins en bois et en bambou) posées ça et là sur une mer d’huile confèrent un charme incontestable à cette plage.

En revanche niveau baignade, c’est pas l’idéal… En effet, très rapidement, le sable blond se charge de végétaux sur lesquels on préfère éviter de poser les pieds ! Eric veut sortir des sentiers « battus » et pose deux orteils sur un oursin… aïe aïe aïe ! Plus de peur que de mal !

L’après-midi se poursuit à Alona beach.

La « plage » est bordée de salons de massage, de bars, de restos qui, le soir venu, installent leurs tables sur le sable,... Vu que la plage est très étroite, on peut dire qu’elle devient inexistante à ce moment-là de la journée. L’endroit est bondé de touristes de toutes nationalités qui, à partir d’une certaine heures, se retrouvent pour faire honneur aux « bières locales ». Cette ambiance est loin de nous être désagréable mais bon… vraiment rien de renversant !

 

31 décembre 2023 : « Chocolate Hills » et « Tarsiers »

Nous consacrons la journée à la visite des deux attractions « incontournables » de l’île de Bohol. 

Réveil pour le moins matinal à 5h30. 

Pour tout dire, nous tenons à arriver à Chocolate Hills avant 08h00 pour éviter les éventuels nuages et la flopée de touristes asiatiques (Coréens, Chinois...) ! 

06h00 c’est l’heure où nous prenons place sur notre petit bolide et cheveux au vent, on ne rigole pas 🤭, on rejoint l’île de Bohol.

La route est agréable et serpente entre les rizières verdoyantes et la végétation tropicale. 

Il nous faut pas moins de 2 heures pour parvenir à destination…

Délestés de quelques 3€, nous accédons au fameux site dont tout le monde cause : les « montagnes chocolat ». 

Le site abrite 1268 collines (on a beaucoup lu mais on n’a pas vérifié 🤔) de schiste marron (ou vert en fonction de la saison et des précipitations) ayant une forme plus ou moins pointue réparties sur plus de 50 km2. Leur hauteur varie de 30 à 50 m (on n’a pas vérifié non plus lol). 

On grimpe sur un mamelon verdoyant et nous voilà face à des milliers d’autres mamelons de la même couleur…  Pour nous, ce sera donc « Chocolats y Mint Hills » autrement dit les « montagnes chocolat menthe » ! Ces innombrables collines s’étendent à perte de vue…

C’est la première fois que nous voyons ce genre de paysage et ma foi, c’est très photogénique ! 

On se renseigne pour connaître l’origine de ces formations géologiques. 

Selon l’humeur du moment, on optera pour l’une des 3 versions :

Une légende locale raconte que les collines ont été créées par deux géants qui se sont jeté des pierre et du sable dans un affrontement qui a duré 2 jours. Épuisés, ils ont fait la paix avant de quitter l’île sans nettoyer derrière eux. 

Une deuxième légende toujours locale conte l’histoire d’Arogo, un jeune géant amoureux fou d’une jeune fille, Aloya. Aloya décède et Arogo pleure pendant des jours. Ses larmes se transforment alors en collines, comme preuve de son chagrin.

La dernière version, plus scientifique, raconte que ces collines ont été créées par des sédiments de coquillages et de coraux au moment du retrait des mers. 

Perso, j’aime bien la seconde version mais si on veut raison gardée et après discussion, on retiendra la troisième !

On s’arrête ensuite dans un marché local pour déguster d’excellentes mangues !

La petite famille stationnée à côté de notre bolide, n’a pas besoin d’une berline pour se déplacer !

Les enfants n’hésitent pas à nous faire de grands signes lors de notre passage ! 

Pour rejoindre notre prochaine étape, notre route serpente dans Bilar Man Made forest, une forêt d’acajou qui, comme son nom l’indique, a été plantée par l’homme. Franchement ce n’est pas un incontournable de l’île de Bohol mais vu que la route relie les Chocolate Hills au sanctuaire des tarsiers, on y passe forcément.

Les tarsiers… ou le plus petit primate du monde. 

Avant de venir aux Philippines, nous ne nous étions jamais intéressés aux tarsiers, ces petites créatures de la famille des primates. Cette merveille de la nature a la particularité d’être le plus petit primate au monde. Et cela n’est pas étonnant lorsqu’on connait sa taille 40 cm (16 pour son corps et 24 pour sa queue) et son poids plume (entre 30 et 150 grammes pour un adulte). 

Vu qu’il est absolument impossible pour un œil non avisé de le repérer, nous sommes pris en charge par un « guide » qui nous accompagne lors de la balade d’une quinzaine de minutes qui se déroule dans une mini forêt tropicale. Le silence est de mise. Il ne faut pas surtout pas stresser ces adorables bestioles.

Le voilà face à nous, ce ravissant petit animal reconnaissable entre mille. Il ressemble à un gremlin avec ses énormes yeux fixés, ses petites oreilles, sa grande tête. Il est si minuscule qu’il est vraiment craquant.

Il semble si vulnérable sur son immense bambou !

Nous voyons 3 créatures évidemment immobiles puisque actifs durant la nuit…

C’est ce soir que toute la ville est en liesse pour fêter le passage de l’année 2023 à celle de 2024.

 

1er janvier 2024 : notre pire journée de snorkelling 

05H30 : ⏰

Mais quelle idée de régler le réveil à une heure pareille le premier jour de l’année ! 

Aujourd’hui est un grand jour, on a réservé une excursion pour faire du snorkeling sur l’île de Balicasag et on enchaîne sur Virgin Island dont le seul nom fait rêver. D’après les blogs que nous avons consultés, l’île de Balicasag est paradisiaque.

Programme de notre journée : 

Observation des dauphins

Snorkelling 

Observation des tortues.

06H00 : On trépigne d’impatience. On est chaud comme des balles ! 

On enfourche une nouvelle fois notre bolide et « 🎶 Born to be Wild 🎵 »  !

A notre arrivée sur la plage, la lumière et si belle qu'elle sublime les photos !

On embarque sur une banka avec 13 autres touristes… Une superbe journée en perspective !

Mais très rapidement on remarque que des dizaines de bateaux bondés de touristes  naviguent dans la même direction. 

Perso, je le sens mal, intuition féminine ! Éric, quant à lui,  est plus optimiste !

Évidemment, nous ne rencontrons aucun dauphin. Ce n’est pas grave car nous sommes ici pour les petits poissons et les tortues !

On débarque sur cette ile… et on prend possession de notre matériel : masque, tuba et palmes. On est convié sur une petite banka. On redoute le pire en voyant vers quel point nous nous dirigeons. 

A quelques dizaines de mètres de la plage, on enfile notre attirail. Et évidemment, on se retrouve dans l’eau entourés de barques et de dizaines d’asiatiques. Et un coup de palme par ci, un coup de paluche par là, et ça braille et ça hurle… Et tout ce cirque dans un rayon de 20m². Il y a bien quelques pauvres poissons mais l’eau est si polluée, au propre comme au figuré, que ça en devient pathétique. Les touristes, dont nous faisons partie bien évidemment, ne sont évidemment pas responsables de la situation. 

On hallucine ! Mais on est où là ? A la foire à neuneu…

Que ce soit au Mexique, en Indonésie, en Thaïlande, au Vietnam, en Malaisie, au Honduras, au Belize et j’en passe… jamais nous n’avons vécu ce genre de situation ridicule et affligeante ! 

On se dirige alors vers l’endroit où sont susceptibles de se trouver les tortues… L’un des nombreux guides plonge. Aussitôt, on aperçoit une carapace qui, très lentement, remonte vers nous… La tortue est belle et si gracieuse. Dans ces cas-là, une seule chose à faire, admirer le spectacle qui se déroule sous notre masque et, surtout, rester discret. Alors que l’animal rejoint la surface de l’eau et sort sa petite tête, deux ou trois touristes vont se coller à cette pauvre tortue ! D’autres, restés sur leur barque, hurlent, vocifèrent ! Punaise mais ils vont la fermer leur grande… bouche ! J’imagine ce que peut ressentir cette pauvre bête !

Ce qui doit être un moment de grâce et d’émotion se transforme en « cauchemar » (façon de parler) ! 

Le bouquet final : Virgin Island. 

Alors là, on atteint des sommets. Vu de loin, l'île semble superbe.

Les bateaux sont alignés et attendent le retour de leurs pigeons dont nous faisons partie ! 

On est débarqué sur une espèce de plage de… je ne sais quoi !

30 minutes pas une de plus !

Ici, l’endroit le plus photographié de l’île paradisiaque ! 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et là, « Paris Hilton asiatique » fait des selfies avec cette pauvre étoile de mer qui ne demandait rien à personne !

 

 

Pour résumer, journée de m.... !

Morale de l'histoire : « Plus on observe le comportement de certains humains, plus on aime les animaux » !


Du 2 au 7 janvier 2024 : l’île de Siquijor ou l’île aux sorcières…

Avant de mettre un pied au Philippines, nous n’avions évidemment jamais entendu parler de Siquijor. Nos diverses lectures de blogs et de guides nous ont convaincu qu’il fallait venir passer quelques jours sur ce petit bout de terre situé au sud des Visayas, à deux heures de ferry de Bohol… Cette île est décrite comme un lieu paisible, sauvage et peu touristique.

Objet de multiples superstitions et légendes, ce petit caillou a longtemps effrayé les visiteurs. 

Il y a effectivement de fortes croyances en l’existence de sorcières sur l’île. Pour les habitants de Siquijor, cela ne fait aucun doute et ils s’accommodent de ces présences. En revanche,  pour le reste des Philippins, cette croyance leur fait assez peur…  Ils évitent donc de passer leurs vacances à Siquijor Island. 

Perso, nous n’avons vu aucune sorcière au cours de 4 jours passés à Siquijor !

Il semblerait aussi que les habitants pratiquent des rites vaudou pour guérir les maladies ou contrer  les malédictions !

 

 

 

2 janvier 2024 : journée de transition entre les îles de Bohol / Pangloa et l’île de Siquijor

En début d’après-midi, nous quittons notre Airbnb en tuk-tuk pour rejoindre le port de Tagbilaran sur l’île de Bohol (celui-là même où nous avons débarqué 4 jours auparavant).

Cette fois-ci, nous avons pris soin de réserver nos billets de ferry ce qui nous évitera non seulement des heures d’attente mais surtout la crainte de ne pouvoir embarquer. Le bateau vers l’île de Siquijor est prévu à 15h20. Nous partons à 16h45…

Après 2 heures de navigation, nous arrivons une nouvelle fois à la nuit tombée !

Les taxis, tuk-tuk et tricycles attendent patiemment le client à la sortie du terminal de ferry. 

Aucune agressivité, aucune insistance, ils sont vraiment trop cool ces philippins !

On opte pour un tricycle. Une touriste asiatique se joint à nous et l’on peut ainsi partager les frais !

Il nous faut une vingtaine de minutes pour rejoindre San Juan et la Bougainvillea guesthouse que nous avons réservée quelques jours auparavant sur Booking.com.

Le premier « boulot » de la journée est de louer un scooter pour découvrir les charmes sauvages de l’île.

San Juan est un petit bourg typique de l’archipel des Visayas. C’est ici que se concentre la majorité des bars, des restos et des hôtels. La présence de quelques touristes voyageant en individuel ne semblent pas affecter la vie des habitants. En effet, les « petites » lavandières vacquent à leurs occupations sans se soucier du regard des badauds.

 

 

 

 

Ici pas de Jollibee, de Mac Do et de 7eleven (enseignes commerciales de proximité que l’on trouve dans quasiment toutes les villes asiatiques). Nous faisons nos courses dans le  supermarché encombré du village.

Nous sommes agréablement surpris par le peu de véhicules, des tricycles et de scooters qui circulent. C’est la première fois depuis bien longtemps qu’on ne roule pas pot d'échappement contre pare-chocs et ça fait un bien immense. 

On semble avoir enfin trouver notre parenthèse de sérénité après la trépidante capitale et la méga touristique Alona beach !

Notre premier jour sur l’île est une journée détente.

Paliton Beach est une plage très réputée pour ses couchers de soleil, paraît-il les plus beaux de l’île. Mais durant la journée, l’ambiance bon enfant qui y règne est très appréciable. Il s’agit en fait deux très belles plages de sable blond séparées par un éperon rocheux et bordées de palétuviers ou de cocotiers sous lesquels on peut se faire dorer. En revanche, il est impossible de se baigner car il n’y a pas suffisamment de fond. 

L’eau est parsemée de trous dans lesquels les touristes font trempette ! Pour ne pas souffrir de la chaleur, on reste des heures assis dans cette eau cristalline.

Quelques cantines les pieds dans l’eau permettent de se rafraîchir tout en dégustant des produits de la mer ! Pour nous ce sera un plat de crevettes et… du riz !

Après un bon petit casse croute, une sieste sous les cocotiers s'impose (pas juste dessous à cause des noix) !

Le soleil décline à l’horizon, et nous offre un très beau spectacle…

 

 

4 janvier 2024 : snorkeling au sanctuaire marin de Tubod

Aujourd’hui, c’est une journée snorkelling qui nous attend. À quelques kilomètres de notre hébergement, se trouve le sanctuaire marin de Tubod, un endroit protégé pour observer la faune marine, poissons et coraux. Nous nous acquittons des 1,70 € / pers de droit d’entrée et payons 2,5 € / pers pour la location du matériel.

Contrairement à l’épisode décevant sur l’île de Balicasag, c’est depuis la plage que nous démarrons notre séance snorkel. Il est 8 heures du matin et nous sommes seuls.

A quelques mètres du rivage, les coraux font leur apparition...

et les premiers poissons multicolores viennent nous saluer ! Nous voilà dans un aquarium grandeur nature…

On ne se lasse pas de cette explosion de couleurs !

Chaque coup de palmes amène son lot de surprises ! Notamment un tricot rayé, un serpent marin qui passe la moitié de son temps sur terre et l’autre moitié… dans l’eau ! Son venin est extrêmement mortel mais il n’est apparemment pas agressif, sauf lorsqu’il se sent menacé ou observé… Non non, on ne te regarde même pas 😨 ! On passait juste par là 😰 ! 

Malheureusement les tortues n’ont pas daigné nous montrer le bout de leur joli petit nez aujourd’hui mais ce n’est que partie remise ! 

Au niveau des photos aquatiques, on (enfin surtout Éric) a utilisé une Go Pro 9. Le résultat n’est pas terrible ! Ca fait 10 ans que l’on utilise ce genre de matos et on a toujours rien pigé..  La 1ère est tombée en panne, la seconde a été immergée dans le golfe du Mexique (Éric avait omis d’insérer la caméra dans son caisson étanche…). Celle-ci fonctionne, et parfaitement étanche, elle n'a nul besoin de caisson... mais on fait toujours des photos de merde !

AU SECOURS…

À partir de 17h30  et pendant une vingtaine de minutes, on assiste au coucher du soleil… cette fois-ci devant notre guest…

 

 

 

 

 

 

 

 

5 et 6 janvier 2024 : la jungle et les cascades

Durant 2 jours, on quitte les plages et la chaleur étouffante et on grimpe au centre de l'île avec notre bolide. On part à l'assaut des collines et des cascades de Siquijor. C’est ici qu’il faut se réfugier en cas de… Tsunami !

Dès que l’on s’éloigne de la côte, la « nature » reprend ses droits et la jungle fait son apparition…

Avec elle, des chutes d’eau rafraîchissantes qui procurent un bien être total !

L’accès aux sites est réglementé et une participation est demandé à chaque visiteur (de 0,80 à 1,60 € / pers). Il semblerait que l’argent récolté revienne aux communautés locales, ce qui est une bonne chose.

Une marche d’une quinzaine de minutes dans la forêt nous mène jusqu’à la jolie cascade de Lugnason. Les eaux vives dégringolent d’un mur d’environ 5 mètres de haut et se déversent dans un bassin à la couleur assez particulière ! 

Les cascades de Cambugahay sont les plus réputées et certainement les plus belles de Siquijor. Une centaine de marches permet d’accéder au premier bassin. Les chutes sont réparties sur plusieurs niveaux accessibles par un sentier bien balisé. L’eau d’un bleu laiteux tranche avec la végétation luxuriante de la jungle environnante. L’ensemble est juste magnifique.

1er niveau

2ème niveau

En passant derrière le rideau d’eau de la cascade, on découvre une petite grotte aquatique…

3ème niveau

Des emménagements ludiques (cordes, radeaux…) sont installées pour la plus grande joie des visiteurs et des gamins des communautés des environs. Quel fabuleux terrain de jeux ! 

Sur la route des cascades, se trouve l’arbre banian (figuier étrangleur). Vieux de 400 ans, il serait, d’après la légende, enchanté… 

A sa base se trouve un bassin alimenté par une source et rempli de poissons nettoyeurs… Il ne reste  plus qu’à y mettre nos pieds pour une séance de fish spa… Au début ça chatouille… puis on trouve ça plutôt sympa ! Il faut dire qu’ils sont voraces les « bestiaux ». Éric a beaucoup plus de poissons, petits et gros, qui rôdent autour de ses orteils ! Bizarre non ? Concernant les inconscients qui viennent manger mes peaux de pieds lol, je crains qu’ils n’aient pas survécu 🤣 ! 

Au détour d’une route, une situation insolite nous pousse à faire demi-tour et stopper le scooter devant la cours de récréation d’une école primaire. Des dizaines de petits écoliers alignés devant un « mat des couleurs » chantent en cœur et avec ferveur un air que l’on suppose être l’hymne national Philippin. On assiste en fait à la descente des couleurs ! Ce patriotisme décomplexé nous fait un bien fou ! 

Les couchers de soleil se suivent…

Population réellement très accueillante, douceur de vivre, havre de paix loin des foules touristiques, plages de sable blond, snorkelling, jungles, cascades... Ce cocktail nous a charmé durant les 4 jours passés sur l’île mystique.

Siquijor nous a ensorcelé... même si nous ne sommes pas rester suffisamment longtemps pour approfondir les sujets des rites vaudou et des sorcières !

 

 

 

 

 

7 janvier 2024 : journée de transition. Siquijor - Bohol - Cebu

C'est de bonne heure que notre tricycle vient nous récupérer à la guesthouse. Direction le port !

Le ferry nous emmène en quatre heures à Cebu ville, ici même où nous avions commencé notre viste de l'archipel des Visayas, une semaine auparavant.