Dix jours pour profiter de Santiago et de Valparaiso...

Notre immobilisation « forcée » nous permet de visiter la capitale et ses environs, notamment le célèbre port de Valparaiso mais également et surtout de rencontrer des chiliens EX-TRA-OR-DI-NAI-RES de par leur gentillesse et leur bonne humeur.

Nous savions ce « peuple » accueillant et fort sympathique, nous en avons maintenant la certitude.

 

2 janvier 2019

Nous attendons ce jour avec impatience et appréhension. C’est en effet aujourd’hui que Chouchou a rendez-vous chez Land Rover.

Les techniciens, ingénieurs... apprentis sont à son chevet dès 8 heures. Un stéthoscope, si, si, leur permet d’écouter son « coeur ». Le verdict tombe, tel un couperet... Turbo HS. Pas de bol, pas de chance... pas de cul ! Il y a plus grave dans la vie qu’un turbo... même si c’est le deuxième en une semaine !

On n’est pas trop surpris... ce bruit, ce sifflement !

Abasourdis toutefois, mais rassurés d’être chez Land, on demande à parler au big boss.

Umberto, sympathique amical, rassurant, nous explique qu’il prend le turbo en garantie, qu’il nous fait 50 % sur la main d’œuvre pour l’installation... 30% sur les autres pièces... Ils sont ROYAUX. Ils assument même ce qui n’est peut-être pas de leur fait. Bon sang, ça change du « c’est pas moi » de cette putain d’entreprise de la banlieue lyonnaise dont on ne citera pas le nom et qui nous a plongé dans ce tourbillon infernal. Quoi qu’il se passe par la suite, personne ne nous enlèvera de l’esprit que cette protection non repositionnée aura changé le cours de notre voyage !

Le jour même, le turbo est commandé en colis urgent en Angleterre. DHL est mandaté pour le transport. Tout s’enchaîne très vite. Nos interlocuteurs sont disponibles. Emilio, notre contact des premiers jours suit le dossier « Chouchou » avec beaucoup de professionnalisme ! En fait on a l’impression que tous les intervenants se sentent concernés.

C’est sereins que nous envisageons les prochains jours.

Première mission de fin d’après-midi, trouver une « piaule » pas trop chère pour passer les premières nuits à Santiago. iOverlander, une fois de plus, nous « sauve la vie ». Il semblerait que Claudia, franco-chilienne et Patricio, son compagnon, louent des chambres à des voyageurs dans leur grande et jolie maison. Un petit coup de fil, une voie agréable et enjouée, un français parfait... Nous sommes immédiatement conquis. Nous voilà dans un Uber, direction, Vitacura, commune de la banlieue de la capitale. Il est 18 heures lorsque nous franchissons le portillon de la maison. Nous sommes accueillis à bras ouverts, expression qui prend ici toute sa signification. Claudia nous fait visiter la maison, le jardin... nous met a l’aise. Pas de chichi, pas de bling-bling. Tout est juste parfait... et ce qui ne gâche rien, une interlocutrice qui maîtrise la langue de Molière bien mieux que nombre de nos compatriotes !

 

 

 

 

 

Dès le premier soir, nous sommes plongés dans l’ambiance. Nos hôtes nous font découvrir la recette du Pisco sour... Je ne bois jamais d’alcool, mais je ne peux que me laisser tenter par ce breuvage qui m’aide à oublier le turbo... ! 🤣 Un verre, deux verres... Pas grave, on joue à domicile ! 🤪 

 

 

 

 

 

 

 

 

A deux heures du matin, nous sommes encore devant notre plateau de frites. 🍟

 

3 - 7 janvier 2019. Santiago du Chili

Les journées s’écoulent, paisibles et ensoleillées dans une capitale qui n’a rien d’exceptionnel à proposer aux visiteurs mais qui se montre toutefois très agréable.

Rien d’autre à faire que de profiter de la cuisine...

et d’arpenter les rues...

On en profite pour visiter le musée pré-colombien de Santiago. On peut y voir entre autres des statues en bois qui ornaient les tombes des indiens mapuches, des stèles mayas, des figurines représentant des joueurs de pelota.

On se rend également au service technique professionnel Canon situé en plein centre-ville pour tenter de faire réparer notre zoom. Seul le filtre anti-UV a été cassé lors de sa chute devant la Main du Désert. Le filetage du fut est détérioré mais son changement ne prendra qu'une demi-journée ! MIRACLE.

On assiste par hasard à une prise d’armes de nos homologues chiliens, les carabinieros, devant le palais présidentiel de la Moneda ! Les initiés remarqueront les personnels de la SR !

 

 

 

 

 

 

Eric ne peut s'empêcher de faire marcher au pas tout ce beau monde ! MDR.

On assiste même à la relève de la garde devant ce palais.

C’est dans le parc de Santa Lucia que nous avons notre plus grande frayeur. Nous sommes sur le mirador qui surplombe la ville en compagnie d’une dizaine de touristes de toutes nationalités. Les appareils photo crépitent. Soudain, une « explosion » retentit en contrebas. Nous voilà tous accroupis en attente d’une « réplique ». Nous savons que la capitale a été frappée par un « attentat » à l’enveloppe piégée dans un abribus faisant quatre blessés il y a une semaine. Personne n’ose se relever ! Éric tente le coup et s’aperçoit alors qu’un canon pointe son « nez » sur la plate-forme au-dessous de nous. On se rend compte très vite qu’un coup de canon quotidien marque le milieu de la journée. Il paraîtrait même qu’il projette des confettis ! 🤣😂

 

 

 

 

 

 

 

Pas une seule soirée de répit. Nos amis « pompiers », une fois de plus, viennent nous rejoindre.

 

 

Finalement, on n’est pas si mal ici. Nous pourrions être en France dans la grisaille et le froid, déprimés par les événements dramatiques qui se déroulent dans ce qu’était notre beau pays !

 

 

 

8 et 9 janvier 2019. Valparaiso : amour ou répulsion...

C’est en fin de matinée que nous prenons le bus pour rejoindre Viña del Mar, proche du mythique port de Valparaiso.

À Arica, lors de notre « retraite forcée », nous avions fait connaissance de Francisco et María Elisabeth, un couple de chiliens originaires de cette station balnéaire. Nous avions partagé une soirée très agréable... à papoter, de tout et de rien.

 

 

 

A Francisco et Eli

C’est avec un réel plaisir que nous vous retrouvons sur le quai du terminal de bus de Viña. Vous nous accueillez avec la gentillesse, la bonne humeur et la simplicité qui vous caractérisent. Votre « cocon » sur les hauteurs de la ville, une maison ancienne, ne demande qu’à revivre.

Vos phrases sont prononcées avec soin et nous n’avons aucun problème pour partager sur tous les sujets.

Notre première journée est consacrée à la visite du premier port du Chili.

Alors que Santiago est ceint par les montagnes andines, Valparaiso, quant-à-elle, est ouverte sur l’Océan Pacifique.

 

Au XIXe siècle, la baie de cette ville portuaire constitue un paradis pour les navires qui doublent le périlleux Cap Horn. En quelques décennies, Valparaiso devient la principale ville financière, artistique et commerciale du pays. Le tremblement de terre meurtrier de 1906 et l’ouverture du canal de Panama en 1914 ont raison du port et le déclin s’amorce lentement, irrémédiablement...

 

Grace à vous, Eli et Francisco, nous allons connaître tous les recoins de cette ville portuaire qui, bien qu’ayant perdu de sa superbe, n’en demeure pas moins une ville mystérieuse qui suscite l’intérêt de tout voyageur.

Y ayant séjourné il y a douze ans, c’est néanmoins avec une certaine curiosité que nous posons le pied à Valparaiso la ville qu’on aime ou qu’on... déteste ! 

Nos pas nous mènent tout naturellement vers le premier ascenseur. Véritables icônes, déclarés « Monuments Nationaux », ils étaient indispensables aux populations qui vivaient sur les Cerros pentus pour se rendre au centre-ville. Les huit funiculaires brinquebalants (sur les vingt sept existants auparavant) font aujourd’hui la joie des touristes et des locaux...

Nous prenons de la hauteur pour admirer l’océan... et le fameux port qui a accueilli tant de navigateurs de toutes nationalités. Moderne, fonctionnel, il regorge de centaines de containers multicolores... On sait que certains sont en partance pour l’Europe !

On se perd, on flâne, sans raison, sans destination précise, pour le simple plaisir de marcher et de découvrir les cerros. Tout n’est que bâtiments enchevêtrés, lézardés (souvenirs des derniers séismes), brûlés (souvenirs du dernier incendie), labyrinthes de ruelles parfois sales aux murs ornés de très beaux graffs souillés malheureusement par d’horribles tags...

Dans cette ville d’un autre âge, des publicités de Coca Cola tout droit sorties du siècle dernier, s’intègrent parfaitement dans cette atmosphère surannée.

Les maisons de bois et de tôle qui semblent pouvoir glisser à tout moment dans le ravin jouxtent les très belles maisons aux couleurs vives reconvertis en hôtels et restaurants.

 

 

 

 

 

 

Parfois, on se sentirait presque à la maison !

Tout est disparate, désordonné et le très beau côtoie... l’affreux.

L’ambiance bohème qui se dégage des lieux est surprenante, envoûtante et on se met à apprécier cette ville étrange faite de bric et de broc...

 

10 et 11 janvier 2019. Viña del Mar

Francisco et Eli nous font découvrir leur ville de coeur.

Cette grande station balnéaire est le lieu de villégiature préféré des chiliens de la capitale.

Préparation des tacos (à la chilienne)...

et après le Pisco du Chili, le Cognac de... notre bonne vieille France !

 

 

 

 

 

Journée reposante qui se termine par un immense feu de bois...

 

 

C’est un réel plaisir d’avoir eu le privilège de passer quelques jours dans votre maison qui, nous en sommes persuadés, va devenir un véritable havre de paix et de sérénité... dans 1 an et 364 jours. 😉

Pensez à nous envoyer quelques photos de l’évolution des travaux ! 😁 

J’ai pris une bonne résolution pour cette nouvelle année 2019 : boire moins de Coca... 🤣et davantage de Cognac ! 🤪 Par contre Éric boira toujours autant de 🍺 et de 🍷 !

Merci Eli pour ton sourire radieux et ta bonne humeur permanente.

Merci Francisco pour ton humour, ta gentillesse, tes explications sur le pôle Nord magnétique... qui se trouve être au pôle sud... C’est à ne rien y comprendre ! 🤯 

Merci pour les excellents tacos 🌮 que nous avons partagés !

Merci tout simplement à tous les deux d’être ce que vous êtes... Surtout, ne changez rien...

Nous vous attendons dans notre « chez nous » pour vous faire découvrir le sud de la France, nos Alpes et notre « champagne » !

De retour à Santiago et après dix jours d’immobilisation, nous apprenons enfin la nouvelle que nous attendions avec une certaine anxiété : « Chouchou est prêt pour sortir des ateliers Land Rover... Nous allons pouvoir reprendre notre route... vers la Patagonie... ». 👍

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Commentaires: 5
  • #1

    Gg (dimanche, 13 janvier 2019 08:27)

    Coucou les amis

    Je vois que chouchou est en bonne voie de guérison. Merveilleux reportage qui donne envie de découvrir encore un pays du Sud américain. Pour moi Bolivie.
    Profitez en et à très bientôt sur ce site

  • #2

    JEAN-LUC. J (dimanche, 13 janvier 2019 08:50)

    bene bene les amis. Voilà un bon début 2019. a+ bises jl ...

  • #3

    odile et christian (dimanche, 13 janvier 2019 09:38)

    Bonjour à vous deux , nous nous préparons pour un repas de midi à Besseges chez maman on va bien discuter et bien manger comme d ' habitude
    Gros bisous à vous deux de nous deux

  • #4

    Nous deux (dimanche, 13 janvier 2019 14:03)

    GG: si tu te décides pour le Chili après la Bolivie nous avons une excellente adresse sur Santiago... merci pour ton commentaire.
    Jean Luc : jamais nous n’avons été aussi prêt du but... bisous à tous les deux
    Odile et Christian: bon appétit à tous et faites un gros bisous à maman et à Bob...

  • #5

    Dominique (mercredi, 16 janvier 2019 17:50)

    Quelles aventures au quotidien, comme quoi sans chouchou !! de belles découvertes humaines. Merci pour les photos toujours aussi superbes... À très bientôt sur la route du sud, votre route !